Les rues scolaires : une solution pour contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air, plébiscitée par les parents

// School streets: A solution contributing to improved air quality, supported by parents

Sophie Rousseau1, Carlos Cazorla2, Yana Dimitrova1 (yana.dimitrova@ligue-cancer.net), Emmanuel Ricard1
1 Ligue nationale contre le cancer, Paris
2 BVA, Paris
Soumis le 19.05.2022 // Date of submission: 05.19.2022
Mots-clés: Pollution de l’air | Rue scolaire | Éco-mobilité | Cancer
Keywords: Air pollution | School streets | Eco-mobility | Cancer

Résumé

Objectif –

L’exposition chronique à la pollution de l’air a été reconnue comme cancérogène en 2013 par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). Le trafic routier est une des principales sources de pollution en France : il émet 62% des dioxydes d’azote et il est responsable de l’émission de 18% des particules fines. Les enfants sont plus vulnérables à la pollution de l’air que les adultes. Les rues scolaires, rues où l’accès des véhicules motorisés est interdit aux heures d’arrivée et de sortie des élèves, sont une des mesures pour limiter leur exposition à la pollution de l’air. La mise en place optimale des rues scolaires nécessite de mieux connaître les attentes des parents. L’objectif principal de l’étude était d’évaluer l’importance pour les parents d’une bonne qualité de l’air pour leurs enfants et de mesurer leur adhésion au dispositif des rues scolaires.

Méthode –

L’enquête a été réalisée entre le 6 et le 17 juillet 2021 auprès d’un échantillon national représentatif de 1 230 parents d’enfants de 3 à 10 ans en France métropolitaine et dans les départements et régions d’outre-mer (DROM).

Résultats –

La majorité des parents interrogés sont préoccupés par l’impact de la pollution de l’air sur la santé de leurs enfants (78%). Le dispositif des rues scolaires est plébiscité par 84% des parents, et notamment par ceux appartenant à la catégorie socioprofessionnelle « ouvriers » (91%). Les principaux freins à ce dispositif sont la disponibilité de place de parking à proximité de l’école et l’appréhension que le trafic routier ne soit déplacé dans les rues avoisinantes. Les principaux leviers sont la sécurisation des abords de l’école, la réduction du trafic routier et l’amélioration de la qualité de l’air aux abords de l’école.

Conclusion –

Ce sondage confirme la forte adhésion des parents pour la mise en place de rues scolaires visant à réduire la pollution de l’air aux abords des écoles, source de préoccupation pour la santé de leurs enfants.

Abstract

Aim –

Chronic exposure to air pollution was recognized as carcinogenic in 2013 by the International Agency for Research on Cancer (IARC). Road traffic is one of the main sources of pollution in France: it is responsible for 62% of nitrogen dioxide emissions and 18% of fine-particle emissions. Children are more vulnerable to air pollution than adults and the concept of “school streets” – areas where motorized vehicles are prohibited at times when schoolchildren arrive and leave – is a measure that can limit their exposure. The optimal implementation of school streets requires a better understanding of parents’ expectations. The main objective of this study was to assess whether parents consider good air quality as important for their children and to measure their support for the school-street system.

Method –

The survey was conducted between the 6th and the 17th of July 2021 among a nationally representative sample of 1,230 parents of children aged 3 to 10 years in metropolitan and overseas France.

Results –

Most surveyed parents are concerned about the impact of air pollution on the health of their children (78%). The school-street system is supported by 84% of parents, particularly by parents in the “working-class” socio-professional category (91%). The main obstacles to implementing school streets are the availability of parking spaces near the school and the fear of traffic displacement to neighbouring streets. The main motivations are increased safety, reduced road traffic, and improved air quality in the area around the school.

Conclusion –

This survey confirms strong support among parents for the implementation of school streets that aim to reduce air pollution in the immediate area, which is a source of concern regarding their children’s health.

Introduction

L’exposition chronique à la pollution de l’air a été reconnue comme cancérogène depuis 2013 par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) 1. Les particules fines, notamment les PM2,5 (notées « PM » en anglais pour « Particulate matter ») ainsi que le dioxyde d’azote (NO2), sont deux polluants reconnus comme nocifs pour la santé. Une étude de 2018 du CIRC a estimé que les particules fines PM2,5 étaient responsables de près de 1 500 cancers du poumon chaque année en France 2. Par ailleurs, une récente méta-analyse a estimé que le dioxyde d’azote, dont le trafic routier est le principal émetteur, serait responsable de 1 700 cancers du sein chaque année en France 3. Le fardeau sanitaire de la pollution de l’air par particules fines PM2,5 et dioxyde d’azote a été estimé par Santé publique France respectivement à 40 000 et 7 000 décès par an 4.

En raison du lien établi entre pollution de l’air et cancer, la Ligue nationale contre le cancer (LNCC) mène des plaidoyers au niveau européen, national et local, pour améliorer la qualité de l’air. L’un des principaux plaidoyers est de promouvoir le dispositif des « rues scolaires » : rues aux abords des écoles pour lesquelles la circulation des véhicules motorisés est interdite aux heures d’arrivée et de sortie des élèves. La promotion de ce dispositif est justifiée par la plus grande vulnérabilité des enfants face à la pollution de l’air, notamment en raison de l’immaturité de leur système respiratoire 5. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a synthétisé les divers impacts de la pollution sur les enfants : naissance prématurée, petit poids de naissance, mortalité infantile, retard de croissance du fœtus, infections aiguës des voies respiratoires, asthme (première maladie chronique chez les enfants) et croissance pulmonaire 6.

Ce dispositif, déployé dans de nombreux pays européens, et en cours d’expansion en France, a été évalué au Royaume-Uni. Les résultats de l’évaluation menée sur 35 écoles londoniennes sont encourageants : une diminution de la pollution jusqu’à -23% pour les concentrations de NO2 a été observée. Par ailleurs, 18% des parents automobilistes ont réduit leur usage de la voiture 7.

L’objectif de cet article est de synthétiser les résultats d’un sondage, réalisé par la LNCC avec la société d’études BVA, mené auprès des parents d’enfants de 3 à 10 ans, afin notamment d’évaluer l’importance pour les parents d’une bonne qualité de l’air pour leurs enfants, et de mesurer tant leur adhésion au dispositif des rues scolaires que les freins et leviers liés à leur mise en place.

Matériel et méthode

En partenariat avec BVA, la LNCC a mené un sondage auprès d’un échantillon représentatif de parents ayant au moins un enfant scolarisé en maternelle ou à l’école primaire.

L’enquête a été réalisée entre le 6 et le 17 juillet 2021 auprès d’un échantillon national représentatif de 1 230 parents d’enfants âgés de 3 à 10 ans en France métropolitaine et dans les départements et régions d’outre-mer (DROM), soit 1 080 parents constituant un échantillon national représentatif pour l’Hexagone et un échantillon complémentaire de 150 parents résidant en Guadeloupe, Guyane, Martinique et à La Réunion (tableau 1). Dans les résultats d’ensemble, un redressement a été appliqué afin de redonner aux ultramarins leur poids réel dans la population nationale.

Tableau 1 : Caractéristiques sociodémographiques de l’échantillon
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Après l’analyse univariée systématique (tris à plat), les critères suivants ont servi de base à une analyse bivariée : le sexe, l’âge, la catégorie socioprofessionnelle (PCS), la région d’habitation, dont métropole vs outre-mer et la taille d’agglomération, ainsi que d’autres variables spécifiques à l’étude comme la distance parcourue entre le domicile et l’établissement scolaire, le moyen de transport utilisé, ou encore le temps de trajet. Ces trois dernières variables étant étroitement corrélées, seul le moyen de transport utilisé pour se rendre aux établissements scolaires est retenu dans cet article. Les différences entre les sous-segments de la population ont été déterminées par un test de Chi2 avec un niveau de confiance de 90% ou supérieur, comparant chaque segment au reste de l’échantillon. Une fois la non-indépendance des variables établie, un test de Student a été réalisé pour la comparaison des proportions mises en exergue dans l’article, toujours avec un niveau de confiance de 90% ou supérieur, le risque associé à ce test (p-value) est systématiquement indiqué. Seuls les résultats significatifs sont présentés dans l’article.

Concernant l’enquête réalisée en France métropolitaine, le questionnaire a été renseigné en ligne. Cet échantillon a été construit suivant la méthode des quotas appliquée aux critères suivants : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle de la personne de référence du ménage, région, taille d’habitat, âge des enfants (Institut national de la statistique et des études économiques, 2016).

Les caractéristiques de l’échantillon sont détaillées dans le tableau 1.

Résultats

Des parents préoccupés par l’impact de la pollution de l’air sur la santé de leurs enfants et mal informés sur les moyens pour les protéger

Parmi les parents interrogés, 78% déclarent être plutôt préoccupés ou très préoccupés des conséquences d’une mauvaise qualité de l’air sur la santé de leurs enfants (n=965). Cette préoccupation tend à être plus importante dans les DROM, avec 84% des parents qui se déclarent préoccupés (p=0,06).

Par ailleurs, ils sont 72% à déclarer être plutôt mal ou très mal informés sur la qualité de l’air autour de l’école de leurs enfants (n=886) et sur les moyens pour les protéger d’une mauvaise qualité de l’air (n=881).

Un plébiscite des rues scolaires par les parents

Seuls 37% des parents interrogés ont une connaissance du dispositif des rues scolaires (n=452). Après avoir présenté le dispositif dans l’enquête (1), 84% de l’ensemble des parents ont déclaré être favorables à la mise en place d’une rue scolaire aux abords de l’école de leurs enfants (n=1031). Les parents appartenant à la catégorie socioprofessionnelle des ouvriers sont davantage favorables à la mise en place d’une rue scolaire (91%, p<0,001). On observe également une différence entre les parents qui accompagnent leurs enfants à l’école à pied, davantage favorables au dispositif, et ceux qui utilisent leur voiture pour s’y rendre (respectivement 88% et 81%, p=0,001). Cet écart de perception s’explique également par la distance entre l’école et le domicile, les deux variables étant liées (tableau 2).

Tableau 2 : Mode de transport et distance entre le domicile et l’école
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Par ailleurs, 72% des parents ont déclaré être favorables à ce qu’une loi impose la mise en place des rues scolaires aux abords des écoles des enfants (n=884). Les parents appartenant à la catégorie socioprofessionnelle « professionnels intermédiaires » sont cependant significativement moins favorables à une obligation légale de la mesures (65%, p=0,04). Même s’il existe une différence significative entre les parents automobilistes et les parents qui accompagnent leur enfant à pied à l’école (68% versus 77%, p=0,001), la majorité des parents automobilistes soutiennent également la mise en place de rues scolaires.

Des parents prêts à changer de comportements pour la mise en place des rues scolaires

Les parents se déclarent en majorité prêts à changer leur mobilité afin d’améliorer la qualité de l’air aux abords de l’école de leurs enfants : parmi les parents qui déposent leurs enfants en voiture, 79% se déclarent prêts à se garer plus loin et à marcher davantage afin d’accompagner leurs enfants à l’école (n=519), et 65% des parents se déclarent prêts à utiliser un moyen de transport moins polluant pour accompagner leurs enfants à l’école (vélo, marche, trottinette, transports en commun, etc.). Les parents appartenant à la catégorie socioprofessionnelle « ouvriers » sont significativement plus prêts à changer leurs comportements pour ces deux mesures (86% versus 79%, p=0,091 et 77% versus 65%, p=0,002). Cependant, l’évolution vers un transport moins polluant recueille une moindre adhésion auprès des femmes (59% versus 71% des hommes, p=0,001), et les parents « employés » se montrent moins favorables à l’idée de se garer plus loin (72% versus 79%, p=0,037).

Les freins et leviers des parents pour la mise en place des rues scolaires

Les parents interrogés ont dû choisir les deux principaux freins parmi les six freins proposés relatifs à la mise en place des rues scolaires (manque de places de parking à proximité de l’école, déplacement du trafic dans d’autres rues, coûts des rues scolaires, non-respect des rues scolaires par les autres parents, temps additionnel pour accompagner les enfants à l’école, faible impact des rues scolaires sur la sécurité des enfants). Les principaux freins cités sont : le manque de parking disponible à proximité de l’école pour se garer (63%, n=773) et la problématique du déplacement du trafic routier dans d’autres zones (49%, n=602). Le temps additionnel pour accompagner leur enfant à l’école est seulement cité par 25% des parents (n=302) (tableau 3).

Tableau 3 : Freins à la mise en place des rues scolaires
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Concernant les bénéfices attendus de la mise en place d’une rue scolaire, les parents ont également dû sélectionner deux bénéfices principaux parmi les sept bénéfices proposés (diminuer les nuisances sonores, créer un espace de convivialité, permettre aux enfants d’être davantage autonomes pour se rendre à l’école, favoriser les mobilités actives, améliorer la qualité de l’air, réduire le trafic routier et sécuriser les abords de l’école et éviter les accidents). Le bénéfice principal cité par 68% des parents est la sécurisation des abords de l’école (n=837), suivi de la réduction du trafic routier, cité par 36% des parents (n=439), et l’amélioration de la qualité de l’air aux abords de l’école, citée par 31% des parents (n=383) (tableau 4).

Tableau 4 : Bénéfices des rues scolaires
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Discussion

Ce sondage montre que l’impact sanitaire de la pollution de l’air est un sujet qui préoccupe la majorité des parents d’enfants âgés de 3 à 10 ans. Des solutions locales doivent être mises en œuvre afin de préserver la santé des enfants et d’encourager une diminution des sources de pollution, dont le trafic routier, principal émetteur des dioxydes d’azote en France.

Les rues scolaires sont une des solutions que peuvent mettre en place les élus locaux aux abords des écoles via un arrêté municipal. Les résultats de ce sondage mettent en avant un plébiscite de ce dispositif par les parents d’enfants âgés de 3 à 10 ans. Ces résultats concordent avec le sondage réalisé par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) en septembre 2020 auprès des parents d’enfants âgés de 0 à 15 ans habitant dans des agglomérations de plus de 100 000 habitants qui sont à 87% favorables à la mise en place de rues scolaires aux abords de l’école de leurs enfants 8. Ainsi, ce dispositif est majoritairement soutenu par les parents qui en sont les premiers impactés. Le sondage présenté dans cet article montre que la mesure ne créerait pas de clivage entre les catégories socioprofessionnelles, puisque les parents appartenant à la catégorie socioprofessionnelle « ouvriers » sont ceux qui supportent le plus la mise en place de rues scolaires. La connaissance des freins (pouvoir se garer à proximité de l’école, crainte que la rue scolaire ne déplace le problème du trafic dans d’autres rues) sont des éléments à intégrer lors de la mise en place de concertations avec les parents d’élèves au niveau local pour expérimenter les rues scolaires. Concernant la problématique du trafic qui serait déplacé dans les rues avoisinantes, une étude écossaise a montré une diminution globale de l’usage de la voiture dans le quartier des rues scolaires 9. Il serait intéressant, dans le cadre de futures recherches, d’évaluer la satisfaction des accompagnants à la suite du déploiement de rues scolaires, visant à identifier des éventuelles difficultés rencontrées.

La connaissance des bénéfices des rues scolaires est également à inclure dans l’argumentaire auprès des parents afin de promouvoir la mise en place de rues scolaires : la sécurité routière, la réduction du trafic routier, en tête des avantages perçus du dispositif et porteurs d’impact immédiat et vital, ainsi que l’amélioration de la qualité de l’air, sont des arguments à avancer auprès d’eux.

Finalement, selon ce sondage, les parents sont prêts à changer leur mobilité pour faciliter la mise en place des rues scolaires. Ces résultats sont concordants avec ceux de l’étude sur les mobilités domicile-école réalisée par l’éco-entreprise Eco CO2 en 2020 qui montrent que 76% des parents interrogés se déclarent prêts à participer à une concertation pour améliorer les déplacements autour de l’établissement scolaire de leur enfant 10.

Forte de ces constats, la Ligue nationale contre le cancer développe des interventions en milieu scolaire visant à sensibiliser les enfants, les parents et le corps enseignant aux effets sanitaires de la pollution de l’air pour encourager l’expérimentation et la mise en place de rues scolaires. Un projet de recherche-action accompagne ces initiatives, afin d’évaluer l’impact des rues scolaires sur la qualité de l’air. L’information des parents et des élus relative à la pollution de l’air, son impact sanitaire et les mesures visant à la limiter, est un des leviers identifiés pour le déploiement de la démarche.

Les rues scolaires ne peuvent pas être mises en place aux abords de toutes les écoles en raison des enjeux locaux d’urbanisme (transport public empruntant les voies publiques, fort trafic routier qui ne peut être déporté sur les rues avoisinantes, etc.). D’autres dispositifs, déjà expérimentés, permettent alors des aménagements qui contribuent à une meilleure qualité de l’air tels que la limitation de la vitesse de circulation des véhicules à 20 ou 30 km/h, la suppression des places de stationnement, la végétalisation et la piétonnisation partielle ou totale des rues aux abords des écoles.

Néanmoins, les exemples des nombreuses villes qui ont mis en place des rues scolaires montrent que cela est possible, aussi bien dans les grandes agglomérations que dans les villes moyennes et villages. Au-delà de l’enjeu de contribuer à la réduction de l’usage de la voiture, qui est une des sources de pollution aux abords des écoles, les rues scolaires sont une solution locale pour encourager les mobilités actives. Or, une étude de Santé publique France a montré l’importance de promouvoir les environnements favorables aux mobilités actives puisqu’en 2015 seulement 51% des garçons et 33% des filles de 6-17 ans atteignaient les recommandations de l’OMS en matière d’activité physique 11. Finalement, les rues scolaires ont pour objectif de créer un environnement favorable à la santé et s’inscrivent dans un mouvement européen dynamique avec la création de la première journée européenne des rues scolaires le 6 mai 2022. Par ailleurs, cette étude souligne une forte adhésion des parents à ce type de dispositif et renforce l’importance de promouvoir son développement en France.

Financement

Ce sondage a été réalisé avec la subvention obtenue auprès de European Foundation for the Climate (ECF).

Liens d’intérêt

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt au regard du contenu de l’article.

Références

1 International Agency for Research on Cancer/WHO. Outdoor air pollution. IARC Monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans. Lyon: IARC; 2015. 109:1-448. http://monographs.iarc.fr/ENG/Monographs/vol109/
index.php
2 Centre international de recherche sur le cancer. Les cancers attribuables au mode de vie et à l’environnement en France métropolitaine. Lyon: CIRC; 2018. 271 p. https://gco.iarc.fr/includes/PAF/PAF_FR_report.pdf
3 Gabet S, Lemarchand C, Guénel P, Slama R. Breast cancer risk in association with atmospheric pollution exposure: A meta-analysis of effect estimates followed by a health impact assessment. Env. Health Perspectives. 2021;129(5):57012.
4 Medina S, Adélaïde L, Wagner V, de Crouy Chanel P, Real E, et al. Impact de pollution de l’air ambiant sur la mortalité en France métropolitaine. Réduction en lien avec le confinement du printemps 2020 et nouvelles données sur le poids total pour la période 2016-2019. Saint-Maurice: Santé publique France; 2021. 63 p. https://www.sante
publiquefrance.fr/determinants-de-sante/pollution-et-sante/air/documents/enquetes-etudes/impact-de-pollution-de-l-air-ambiant-sur-la-mortalite-en-france-metropolitaine.-reduction-en-lien-avec-le-confinement-du-printemps-2020-et-nouvelle
5 Pascal M, Medina S. Résumé des résultats du projet Aphekom 2008-2011. Des clefs pour mieux comprendre les impacts de la pollution atmosphérique urbaine sur la santé en Europe. Saint-Maurice: Institut de veille sanitaire; 2012. 6 p. https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/pollution-et-sante/air/documents/rapport-synthese/resume-des-resultats-du-projet-aphekom-2008-2011.-des-clefs-pour-mieux-comprendre-les-impacts-de-la-pollution-atmospherique-urbaine-sur-la-sante-en
6 Organisation mondiale de la Santé. Pollution de l’air et santé de l’enfant. Prescrire un air sain. Résumé. Genève: OMS; 2018. 32 p. https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/275547/WHO-CED-PHE-18.01-fre.pdf
7 Air Quality Consultants. Air quality monitoring study: London school streets. 2021. 96 p. https://www.london.gov.
uk/sites/default/files/school_streets_monitoring_study_march21.pdf
8 UNICEF/Harris Interactive. Sondage auprès des parents d’élève sur les trajets domicile-école et le principe des rues scolaires. 2020. https://harris-interactive.fr/opinion_polls/sondage-aupres-des-parents-deleve-sur-les-trajets-domicile-ecole-et-le-principe-des-rues-scolaires/
9 Davis A. School street closures and traffic displacement: A literature review and semi-structured interviews. Edinburgh: Transport Research Institute, Edinburgh Napier University; 2020. 31 p. https://www.napier.ac.uk/about-us/news/school-street-closures
10 IFOP/ECO CO2. Sondage les parents et les transports domicile – établissement scolaire. 2020. https://www.
moby-ecomobilite.fr/sondage-ecomobilite-scolaire/
11 Deschamps V, Salanave B, Torres M, Verdot C. Étude de santé sur l’environnement, la biosurveillance, l’activité physique et la nutrition (Esteban), 2014-2016. Volet Nutrition. Chapitre Activité physique et sédentarité. 2e édition. Saint-Maurice: Santé publique France; 2020. 58 p. https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/
nutrition-et-activite-physique/documents/rapport-synthese/etude-de-sante-sur-l-environnement-la-biosurveillance-l-activite-physique-et-la-nutrition-esteban-2014-2016.-volet-nutrition.-chapitre-activit

Citer cet article

Rousseau S, Cazorla C, Dimitrova Y, Ricard E. Les rues scolaires : une solution pour contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air, plébiscitée par les parents. Bull Epidémiol Hebd. 2022;(19-20):343-9. http://beh.santepublique
france.fr/beh/2022/19-20/2022_19-20_3.html

(1) Rappel du descriptif présenté dans le questionnaire : « Les rues scolaires sont des rues où l’accès aux véhicules motorisés devant les écoles est interdit aux heures d’arrivée et de sortie des élèves. Seuls les véhicules de secours et ceux transportant des personnes à mobilité réduite peuvent circuler dans ces rues. Les riverains résidant dans la rue peuvent circuler à la vitesse du pas. L’objectif des rues scolaires est de créer un environnement apaisé aux abords des écoles permettant une réduction des polluants atmosphériques, des nuisances sonores et favorisant les mobilités actives (marche, vélo, trottinette). »