Dans le BEH n° 23 du 24 septembre 2020, dans l’article « Enquête « TRANSEPS » : évaluation rétrospective de la circulation du virus SARS-CoV-2 au sein de deux crèches hospitalières de Seine-Saint-Denis accueillant les enfants du personnel soignant réquisitionné pendant la période de confinement de la population française » en publication accélérée :
–En page 467, dans le paragraphe Description de la circulation virale à la crèche hospitalière de Montreuil, au lieu de « CM 1, 3 et 4… », il fallait lire : « CM 2, 3 et 4 prenaient les transports en commun pour venir à la crèche, avant et pendant le confinement, tandis que les cas 1 et 5 faisaient les trajets seuls dans leur voiture. »
–Dans la liste des références, plusieurs références étaient manquantes. Elles figurent désormais dans la liste ci-dessous. Il convient donc de les renuméroter et les appeler de la façon suivante :
•En page 468, dans la partie Discussion-Conclusion, au dernier paragraphe, il fallait lire :
« La reconstitution de la circulation virale entre les deux populations de notre étude suggère que les enfants n’ont pas participé à diffuser le virus. Ce constat est cohérent avec l’enquête réalisée en Finlande fin février autour d’une enfant testée positive au SARS-CoV-2, qui n’a mis en évidence aucun cas secondaire, ni dans son école, ni dans le club de sport qu’elle fréquentait 12, et avec les données colligées pendant la deuxième quinzaine de mars en Islande : aucun des 848 enfants de moins de 10 ans testés sans identification préalable de facteur de risque pendant la deuxième quinzaine de mars n’était positif en RT-PCR 13. Le gouvernement islandais, cité en exemple pour sa gestion de la crise sanitaire, a d’ailleurs relevé le 31 juillet ses mesures de distanciation physique en précisant qu’elles ne concernaient pas les jeunes enfants et que les lieux d’accueil de la petite enfance resteraient ouverts 14. De même, Taïwan a contrôlé sa première vague épidémique sans fermeture systématique prolongée des collectivités d’enfants 15. La Norvège a rouvert ses crèches dès le 20 avril, cinq jours après le Danemark, et ces deux pays n’ont pas observé d’accélération de la diffusion virale après ces décisions 16. »
•En page 469, il fallait lire :
« L’impact de cette mise à l’arrêt des interactions sociales entre enfants sur la transmission communautaire est controversé et donne lieu à des prises de position marquées : une tribune de pédiatres anglais a qualifié le retour à l’école d’urgent 17, tandis que deux études retrouvaient des charges virales pharyngées élevées chez des enfants symptomatiques 18, notamment chez les moins de cinq ans 19. Les auteurs soulignaient qu’aucune culture virale n’attestait de la contagiosité des acides nucléiques amplifiés, mais s’inquiétaient néanmoins d’une flambée épidémique à la réouverture des crèches et les écoles.
Le 6 août, un rapport du centre européen de contrôle des maladies infectieuses (ECDC) concluait qu’une telle flambée n’était pas survenue 16.
[…] Cependant, aucune transmission secondaire n’était notifiée dans des établissements « préscolaires », ce terme désignant l’ensemble des lieux d’accueil de la naissance à l’âge de cinq ans et incluant nos crèches et écoles maternelles, sans que les auteurs ne proposent d’hypothèse pour expliquer la contradiction apparente entre ce constat et les charges virales élevées décrites dans cette tranche d’âge chez quelques enfants symptomatiques 16.
[…] Dans le second jardin d’enfants, le cas index était un adulte de l’équipe d’encadrement : 16 de ses collègues ont été infectés tandis que les 77 RT-PCR pratiquées chez les enfants contacts sont toutes revenues négatives 20.
[…] Le père et la mère ont développé des symptômes 2 et 3 jours après ceux de leur nourrisson, et tous ont été testés positifs en RT-PCR 21.
[…] Pourtant, il n’a contaminé personne au SARS-CoV-2, alors que des infections secondaires aux deux autres virus respiratoires ont été mises en évidence 22. Dans l’Oise, trois introductions successives du virus dans trois écoles élémentaires différentes n’ont donné lieu à aucune transmission secondaire documentée au sein des établissements, tandis que le taux élevé de séropositivité chez les parents des enfants concernés suggérait que les transmissions s’étaient faites au sein du foyer, des parents vers leurs enfants 23. Une enquête menée du 14 avril au 12 mai par des pédiatres de ville franciliens a conclu qu’un contage prouvé au sein du foyer multipliait par 15 la probabilité de séropositivité des enfants testés 24. Un collectif de pédiatres français s’est engagé dans la réouverture des écoles en plaidant, dès le 13 mai, que des crèches et des classes avaient accueilli les enfants de soignants pendant le confinement, sans donner lieu à aucune alerte épidémique 25. »
Références
infection-a-coronavirus/documents/synthese-rapide-des-connaissances/covid-19-chez-l-enfant-moins-de-18-ans-.-etat-des-lieux-de-la-litterature-en-amont-de-la-reouverture-annoncee-des-creches-et-des-ecoles.-etat-de-l