Les réticences des parents face à la vaccination contre l’hépatite B en France : une enquête en ligne auprès de 5 922 parents, 2013

// Parentshesitancy toward hepatitis B vaccination in France: an online survey of 5,922 parents, 2013

Frédérike Limousi (frederike.limousi@inpes.sante.fr), Arnaud Gautier, Chloé Cogordan, Angélique Nugier, Christine Jestin, Nathalie Lydié
Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes), Saint-Denis, France
Soumis le 02.04.2015 // Date of submission: 04.02.2015
Mots-clés : Hépatite B | Parents | Réticence face à la vaccination | Déterminants psychosociaux
Keywords: Hepatitis B | Parents | Vaccine hesitancy | Psychosocial determinants

Résumé

L’objectif était de décrire les attitudes et déterminants psychosociaux de la vaccination contre l’hépatite B chez les parents d’enfants de 1 à 16 ans.

Une enquête en ligne à mesures répétées sur échantillons indépendants a été mise en place de 2012 à 2014, dans l’objectif de suivre des indicateurs de santé en population générale ainsi que leurs déterminants psychosociaux. Les parents d’au moins un enfant de 1 à 16 ans ont été interrogés sur le statut vaccinal de chacun de leurs enfants. Les parents déclarant au moins un enfant non vacciné ont été classés en fonction de leurs réponses à l’ensemble des items explorant les attitudes et déterminants psychosociaux de la vaccination grâce à une analyse en composantes principales suivie d’une classification hiérarchique ascendante.

Parmi les 5 922 parents interrogés, 42,4% ont déclaré que tous leurs enfants étaient vaccinés contre l’hépatite B, 31,3% qu’au moins l’un d’entre eux n’était pas vacciné et 26,4% n’étaient pas certains de la vaccination de tous leurs enfants. Parmi ceux ayant au moins un enfant non vacciné, trois profils ont été identifiés : 46,8% étaient méfiants vis-à-vis de la vaccination, 36,0%, y étaient opposés et 17,2%, étaient plutôt compliants.

Cette étude a permis d’identifier différents profils de parents auprès desquels il est nécessaire d’adapter les interventions sur la vaccination des enfants contre l’hépatite B.

Abstract

The objective was to describe attitudes and psychosocial determinants of vaccination against hepatitis B in parents of children aged 1 to 16 years.

An independant-samples online repeated survey was carried out from 2012 to 2014 with the objective of monitoring health indicators and their psychosocial determinants in the general population. Parents having at least one child aged 1 to 16 years were questioned about their immunization status. Parents reporting to have at least one unvaccinated child were classified according to their responses at all questions concerning attitudes and psychosocial determinants of vaccination with a principal components analysis followed by a cluster analysis.

Among the 5,922 parents surveyed, 42.4% reported that all their children were vaccinated against hepatitis B, for 31.3% at least one of them was not vaccinated and 26.4% were uncertain of their children's vaccination status. Among those having at least one unvaccinated child, three profiles were identified: 46.8% were suspicious, 36.0% were opposed to vaccination against hepatitis B and 17.2% were more compliant.

This study identified different profiles of parents which could help defining tailored interventions to increase hepatitis B vaccination coverage among children.

Introduction

La vaccination est un moyen indispensable de prévention des infections par le virus de l’hépatite B. Elle est recommandée depuis 1994 chez tous les nourrissons, et en rattrapage chez les adolescents jusqu’à l’âge de 15 ans révolus. Malgré une vaccination des nourrissons plus systématique depuis l’admission au remboursement du vaccin hexavalent en 2008, la couverture vaccinale reste insuffisante, notamment chez les grands enfants et les adolescents. Une vaccination complète (3 doses) était observée chez 51% des enfants scolarisés en grande section de maternelle en 2012-2013 et 43% des enfants de classe de troisième en 2008-2009 1.

Les comportements en matière de vaccination sont déterminés par un grand nombre de facteurs, dont les caractéristiques propres du vaccin (par exemple le rapport bénéfice/risque), le contexte (politique, économique, médiatique et socioculturel) et des facteurs individuels et sociaux (connaissances, norme sociale, représentations du système de santé…) 2. Ces comportements peuvent aller d’une adhésion totale jusqu’au rejet des vaccinations, en passant par une vaccination retardée, voire incomplète. Il existe une part croissante de personnes qui ne sont pas opposées au principe de la vaccination, mais sont critiques vis-à-vis de certaines vaccinations ou certaines recommandations. Cette hétérogénéité de comportements est rassemblée sous le terme de « réticence face à la vaccination » et doit être mieux connue pour proposer des interventions ciblées et adaptées.

En France, on observe depuis la fin des années 1990 une méfiance de la population vis-à-vis du vaccin contre l’hépatite B, qui est en partie la conséquence des polémiques sur la survenue de sclérose en plaques (SEP) chez des adolescents vaccinés 3.

L’objectif de cette étude était d’étudier l’association entre les caractéristiques sociodémographiques des parents et le statut vaccinal déclaré de leurs enfants contre l’hépatite B, et de décrire les perceptions et déterminants psychosociaux des parents d’enfants non vaccinés en 2013.

Méthodes

L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) a mis en place en 2012 un dispositif d’enquêtes multithématiques en ligne, répétées sur échantillons indépendants, dans l’objectif de suivre l’évolution d’indicateurs de comportements de santé et de leurs déterminants psychosociaux en population générale. Entre 2012 et 2014, 12 vagues d’enquête ont eu lieu auprès d’échantillons d’environ 2 000 personnes par vague, 1 000 personnes représentatives de la population générale et un sur-échantillon de 1 000 parents d’enfants de moins de 18 ans ou de 1 000 jeunes de 15 à 25 ans selon les vagues. Ces échantillons ont été constitués à partir d’un access panel d’internautes, mis à disposition par un prestataire externe et correspondant à un groupe d’individus recrutés au préalable et ayant accepté volontairement et activement de participer à différents types d’enquête en ligne. Ces échantillons ont été construits selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, région, habitat, catégorie socioprofessionnelle du chef de famille et présence d’enfants, puis redressés selon la méthode du calage sur marge par procédure itérative. Les structures de redressement étaient issues des données de l’enquête emploi 2011 de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). L’analyse a porté sur les données issues des vagues 3 (mai 2013), 5 (juillet 2013), 7 (septembre 2013), 9 (novembre 2013) et 11 (janvier 2014), qui comportaient un sur-échantillon de parents d’enfants de moins de 18 ans et qui abordaient le thème des comportements de prévention des maladies infectieuses.

Les parents d’au moins un enfant de 1 à 16 ans ont été interrogés sur le statut vaccinal de chacun de leurs enfants concernés par la recommandation de vaccination contre l’hépatite B. Ils ont été classés en 3 catégories : enfants tous vaccinés, au moins un enfant non vacciné, statut vaccinal inconnu. Les parents déclarant au moins un enfant non vacciné ont répondu à un module de questions construites à partir de la théorie du comportement planifié (TCP) autour de l’intention de faire vacciner ses enfants au cours des trois prochains mois. Selon la TCP, le comportement d’un individu est directement déterminé par l’intention de réaliser ce comportement, l’intention étant elle-même déterminée par les attitudes, les normes sociales et le contrôle comportemental. En plus de ces quatre dimensions principales (intention, attitude, norme et contrôle), des items supplémentaires spécifiques aux attitudes ont été ajoutés. Ils abordaient les notions de regret anticipé et de vulnérabilité et gravité perçues de l’hépatite B 4. Pour chacun des items correspondant à une de ces dimensions, les répondants se sont positionnés sur une échelle de Likert en 5 points permettant d’exprimer leur degré d’accord vis-à-vis de cette dimension allant de « pas du tout d’accord » à « tout à fait d’accord ». Une question a été ajoutée pour déterminer si les parents auraient accepté de faire vacciner leur enfant dans l’hypothèse où un médecin le leur avait proposé au moment de l’enquête.

Les associations entre les caractéristiques des parents et le statut vaccinal déclaré de leurs enfants ont été étudiées par une régression logistique multivariée. Une classification mixte a ensuite été réalisée afin d’identifier des profils d’intention et d’attitudes vis-à-vis de la vaccination chez les parents déclarant au moins un enfant non vacciné. Une analyse en composantes principales a été réalisée sur les variables actives, soit l’ensemble des réponses aux items explorant les attitudes et déterminants psychosociaux de la vaccination, suivie d’une classification ascendante hiérarchique qui a permis d’aboutir à une partition des individus. Les caractéristiques sociodémographiques des personnes appartenant à chaque profil ont été comparées par des tests du Chi2.

Résultats

Statut vaccinal déclaré

Sur 10 038 personnes interrogées entre mai 2013 et janvier 2014, 5 922 avaient au moins un enfant de 1 à 16 ans. Parmi elles, 42,4% ont déclaré que tous leurs enfants étaient vaccinés contre l’hépatite B, 31,3% qu’au moins l’un d’entre eux n’était pas vacciné et 26,4% n’étaient pas certains de la vaccination de tous leurs enfants. Les réponses aux items correspondant aux dimensions explorées ne différaient pas significativement d’une vague à l’autre.

Les facteurs associés au statut vaccinal déclaré sont présentés dans le tableau 1. La proportion de parents ignorant le statut vaccinal de leurs enfants était plus importante parmi les hommes, les personnes âgées de 35 à 44 ans par rapport aux plus jeunes, les personnes sans diplôme et les habitants de villes de moins de 100 000 habitants. La proportion de parents ayant au moins un enfant non vacciné contre l'hépatite B augmentait avec l’âge des parents et était plus importante parmi les parents n’ayant pas d’enfant de moins de 2 ans et les habitants de villes de moins de 100 000 habitants.

Tableau 1 : Associations entre le statut vaccinal des enfants de 1 à 16 ans du foyer contre l’hépatite B (statut inconnu pour au moins un enfant ou au moins un enfant non vacciné) et les caractéristiques du parent interrogé (N=5 922, régression logistique multinomiale multivariée), France, 2013
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Profils de parents d’enfants non vaccinés

Une partition en trois profils a été retenue (tableau 2). Leurs caractéristiques sociodémographiques sont décrites dans le  tableau 3.

Tableau 2 : Déterminants psychosociaux et attitudes vis-à-vis de la vaccination contre l'hépatite B des trois profils de parents d'enfants non vaccinés contre l'hépatite B (N=1 941), France, 2013
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Tableau 3 : Caractéristiques des parents d’enfants non vaccinés contre l’hépatite B en fonction des profils (N=1 941), France, 2013
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Le profil le plus représenté (46,8% des parents d’enfants non vaccinés, soit 14,6% de l’effectif total) était composé de personnes méfiantes vis-à-vis de la vaccination. En effet, elles n’auraient pas accepté de faire vacciner leur enfant si on leur avait proposé le jour même de l’enquête et n’avaient pas l’intention de le faire dans les trois mois, mais elles n’étaient pas formellement opposées à la vaccination. Près de 70% de ces personnes pensaient que l’hépatite B était une maladie grave et 12,3% que leurs enfants risquaient de l’attraper s’ils n’étaient pas vaccinés. Il s’agissait plutôt de personnes de catégorie socioprofessionnelle supérieure avec des revenus élevés, qui se déclaraient pour la majorité d’entre elles (86,2%) favorables à certaines vaccinations et défavorables à d’autres.

Le deuxième profil en termes de fréquence (36,0%, soit 11,3% de l’effectif total) était composé de personnes opposées à la vaccination contre l’hépatite B. La quasi-totalité de ces personnes étaient en désaccord avec le fait qu’il serait facile de faire vacciner leurs enfants, que ce serait une bonne chose pour eux, et qu’elles seraient approuvées par leur entourage. Aucune de ces personnes n’avait l’intention de faire vacciner ses enfants dans les trois mois et plus des trois quarts pensaient que leurs enfants ne pourraient pas attraper l’hépatite B s’ils n’étaient pas vaccinés. Cette catégorie était représentée par une majorité de femmes et davantage de personnes âgées de 35 ans et plus. Parmi ces personnes, 5,4% étaient défavorables à toutes les vaccinations.

Le profil le moins représenté (17,2%, soit 5,4% de l’effectif total) était composé de personnes compliantes, qui auraient accepté (dans 89% des cas) de faire vacciner leurs enfants si on leur avait proposé au moment de l’enquête. Un peu plus d’un tiers d’entre elles déclarait avoir l’intention de le faire dans les trois mois et la moitié que ce serait facile pour elles. Près de 80% de ces personnes étaient d’accord avec le fait que l’hépatite B est une maladie grave et 38% que leurs enfants risquaient de l’attraper s’ils n’étaient pas vaccinés. Il s’agissait en majorité d’hommes, plus jeunes, habitant dans des villes de plus de 100 000 habitants. La catégorie socioprofessionnelle la plus représentée dans ce groupe était celle des employés et ouvriers.

Discussion

Cette étude, réalisée auprès d’un grand nombre de personnes, a permis d’identifier différents profils de parents auprès desquels il est nécessaire d’adapter l’information sur la vaccination des enfants contre l’hépatite B. Une partie non négligeable de cette population (26,4%) ne sait pas si tous ses enfants sont correctement vaccinés contre l’hépatite B. Cette proportion est plus importante parmi les hommes, les personnes de 35 à 44 ans, les habitants des villes de moins de 100 000 habitants ainsi que parmi les personnes non diplômées. Il est nécessaire de faciliter le suivi des vaccinations pour ces personnes et de les inciter à faire vérifier par un professionnel de santé si leurs enfants sont vaccinés. Le carnet de vaccination électronique déjà expérimenté dans certaines régions pourrait être un bon outil de suivi des vaccinations 5. Les systèmes de rappel ou de suivi (téléphonique ou par courriel) pour signifier aux personnes que leurs enfants sont la cible de recommandations vaccinales ont déjà également fait preuve de leur utilité 6.

Parmi les parents déclarant au moins un enfant non vacciné, un peu moins de la moitié (46,2%) était méfiante vis-à-vis de la vaccination, plus d’un tiers (36,0%) était opposé à la vaccination et seule une minorité (17,2%) était compliante et aurait accepté de faire vacciner son enfant si cela lui avait été proposé au moment de l’enquête. Ces trois profils différaient par leurs caractéristiques sociodémographiques. La « réticence à la vaccination » regroupe en effet des situations hétérogènes et pourrait être définie comme un processus de prise de décision influencé par des facteurs contextuels et individuels qui conduirait à différents types de comportement. Une typologie de la réticence à la vaccination a été proposée par Peretti-Watel et coll., dépendant à la fois du degré d’adhésion des individus à une culture du risque et de leur confiance envers les autorités de santé et la médecine en général 7.

Les personnes que nous avons qualifiées de compliantes n’ont pas fait vacciner leurs enfants et n’avaient pas particulièrement l’intention de le faire, mais leurs attitudes vis-à-vis de la vaccination étaient les moins défavorables et elles auraient pu se conformer à la recommandation si l’occasion s’était présentée. Un accès facilité à la vaccination et une multiplication des occasions de vaccination pourrait permettre d’augmenter la couverture vaccinale de ces enfants. Une expérimentation menée en Poitou-Charentes en 2012 a montré que la mise à disposition de vaccins au cabinet du médecin généraliste permettrait d’améliorer la couverture vaccinale des enfants 8. Ce type d’expérimentation, comme l’évaluation de la faisabilité et de l’efficacité de la diversification des lieux de vaccination (par exemple les officines), devrait être renouvelé. Les personnes que nous avons qualifiées de méfiantes font quant à elles moins confiance au système de santé, appartiennent à des catégories socioprofessionnelles supérieures et bénéficient de revenus plus élevés. Une enquête sur les connaissances, attitudes et pratiques vis-à-vis de l’hépatite B réalisée en 2010 a montré que les personnes de catégories socioprofessionnelles supérieures étaient les mieux informées sur l’hépatite B 9. La méfiance envers les autorités de santé et la science en général se retrouve en effet dans des populations avec un niveau d’éducation élevé, qui accèdent à des sources d’information alternatives et préfèrent se forger leur propre opinion 7. Enfin, il faut noter que 11,3% des parents interrogés ont été qualifiés d'opposés à la vaccination contre l'hépatite B. Ces personnes étaient plus âgées que dans les autres catégories, ce qui peut laisser supposer que la polémique sur un lien entre vaccination et SEP, qui a surgi dans les années 1990, aurait moins atteint les personnes plus jeunes. Ces résultats sont cohérents avec une enquête sur les connaissances, attitudes et comportements face au risque infectieux réalisée en 2006 auprès d’un échantillon représentatif de la population générale, où 14,6% et 7,2% des personnes interrogées considéraient la vaccination contre l’hépatite B, respectivement des nourrissons et des adolescents, « pas du tout » justifiée 10.

La non inclusion des personnes ne disposant pas d’une connexion Internet et l’auto-sélection de volontaires par l’intermédiaire d’un access panel peuvent être responsables d’un biais de sélection 11. Néanmoins, le fait que la population cible soit les parents de jeunes enfants ou d’adolescents, plus souvent équipés en matériel informatique, et le redressement des données permettent de limiter en partie ce problème. L’analyse effectuée a permis de distinguer des profils de personnes qui pourraient être la cible d’interventions adaptées, mais n’a pas permis d’établir d’hypothèses sur la relation entre les différentes dimensions étudiées. Une analyse causale pourrait être pertinente pour aller plus loin dans l’exploration des mécanismes psychosociaux qui conduisent les parents à décider de la vaccination de leurs enfants contre l’hépatite B.

La compréhension de ces mécanismes est un prérequis indispensable à la mise en place d’interventions ayant pour objectif d’augmenter la couverture vaccinale en France. Nous disposons aujourd’hui de peu d’éléments d’évaluation de ce type d’interventions auprès de personnes réticentes à la vaccination. D’après le groupe stratégique consultatif d’experts sur la vaccination de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a réalisé en 2014 une revue systématique des stratégies appliquées pour lutter contre la réticence à la vaccination, les interventions les plus efficaces sont celles à composantes multiples, qui agissent simultanément sur plusieurs déterminants 12. Deux déterminants majeurs de la vaccination semblent émerger de la littérature : l’influence des normes sociales et l’interaction avec les professionnels de santé 13. En France, d’après une étude de Gautier et coll., bien que les médecins généralistes soient en majorité confiants vis-à-vis de la sécurité du vaccin, seulement un tiers d’entre eux le propose systématiquement en rattrapage chez l’adolescent 14. Un travail devrait donc être également mené auprès des médecins généralistes, qui sont au cœur du dispositif de vaccination en France.

Références

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Citer cet article

Limousi F, Gautier A, Cogordan C, Nugier A, Jestin C, Lydié N. Les réticences des parents face à la vaccination contre l’hépatite B en France : une enquête en ligne auprès de 5 922 parents, 2013. Bull Epidémiol Hebd. 2015;(26-27):485-91. http://www.invs.sante.fr/beh/2015/26-27/2015_26-27_2.html