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Sommaire
Liens à court terme entre la mortalité et les admissions à l’hôpital et les niveaux de pollution atmosphérique dans neuf
villes françaises / Short term links between mortality and hospitalisations, and air pollution levels in nine French cities [ Lire le résumé / Read
the abstract ]
Prévalence des infections associées aux soins en hospitalisation à domicile (HAD) de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris, France, 2007/ Prevalence of healthcare-associated infections in a home-care setting in 2007, France [ Lire le résumé / Read
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Appel à candidature Profet
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Appel à publication
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Liens à court terme entre la mortalité et les admissions à l’hôpital et les niveaux de pollution atmosphérique dans neuf
villes françaises
Short term links between mortality and hospitalisations, and air pollution levels in nine French cities |
Laurence Pascal (laurence.pascal@sante.gouv.fr)1, Myriam Blanchard1, Pascal Fabre1, Sophie Larrieu1, David Borrelli1, Sabine Host2, Benoit Chardon2,
Edouard Chatignoux2, Hélène Prouvost3, Jean-François Jusot1, Vérène Wagner1, Christophe Declercq3, Sylvia Medina1, Agnès Lefranc1
1/ Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France 2/ Observatoire régional de santé Île-de-France, Paris, France 3/ Observatoire régional de santé Nord - Pas-de-Calais, Loos, France |
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Résumé
En France, l’évolution des niveaux et de la composition chimique de la
pollution atmosphérique urbaine, ainsi que la généralisation de la mesure
d’indicateurs de pollution particulaire (PM10) a justifié une actualisation,
pour la période 2000-2004, des résultats obtenus dans le cadre du
Programme de surveillance air et santé (Psas) sur les relations à court
terme entre pollution atmosphérique et mortalité et admissions hospitalières.
L’analyse basée sur des séries temporelles a consisté à relier les variations à court terme d’indicateurs de l’état de santé (mortalité et hospitalisations) à celles des indicateurs d’exposition à la pollution atmosphérique (NO2,
O3 et PM10). Les risques relatifs ont été estimés pour chacune des villes
puis une analyse combinée de ces résultats a été réalisée.
Le risque de décès toutes causes ou pour causes cardiovasculaire et
cardiaque est significativement associé à l’ensemble des indicateurs de
pollution étudiés. Les hospitalisations pour causes cardiovasculaires sont
aussi significativement associées aux niveaux de NO2 et de PM10 mais pas à l’ozone.
Ces deux études confirment l’existence de liens significatifs entre les
niveaux de pollution atmosphérique couramment observés et les indicateurs
de santé. Elles ont aussi permis d’obtenir des estimateurs utilisables
pour la réalisation d’évaluation de l’impact sanitaire de la pollution atmosphérique
urbaine en France.
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Abstract
Considering changes in the levels and chemical composition of urban air
pollution during the past years in France, and the development of routine
measurements of particulate matter (PM10) since 2000, the French air pollution
and health surveillance program (PSAS) has conducted new analyses
on the relationships between air pollution and mortality and hospitalisations
for the period 2000-2004.
The short-term relationships between air pollution exposure indicators
(NO2, PM10 and ozone) and health indicators (mortality and hospitalisations)
were estimated by time series analyses. First, relative risks were
estimated in each participating city and then a combined analysis was
conducted.
Significant links were observed between the levels of all studied pollutants
and risks of all causes, cardiovascular and cardiac death. The hospitalisations
for cardiovascular diseases were also significantly associated with the
levels of NO2, and PM10 but not with ozone.
These results confirmed the existence of short-term relationships between
current air pollution levels and both mortality and morbidity. They also
provided estimates that will be useful for air pollution health impact assessment
in French cities.
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Mots clés / Key words
Pollution atmosphérique, mortalité, hospitalisations, PMSI, séries temporelles / Air pollution, mortality, hospitalisations, hospital information system, time
series |
Prévalence des infections associées aux soins en hospitalisation à domicile (HAD) de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris, France, 2007
Prevalence of healthcare-associated infections in a home-care setting in 2007, France |
Hélène Ittah-Desmeulles1,2 (helene.ittah@had.aphp.fr), Brigitte Migueres1,3, Brigitte Silvera1, Liliana Denic4, Marc Brodin1,5
1/ Hospitalisation à domicile, Assistance publique - Hôpitaux de Paris, France 2/ Centre Hospitalier de Meaux, France 3/ Cclin Paris-Nord, Paris, France
4/ Institute of Epidemiology, School of Medecine, Belgrade University, Belgrade, Serbie 5/ Département de Santé publique, Faculté Xavier Bichat, Paris, France |
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Résumé
Les structures d’hospitalisation à domicile (HAD) ont toujours été exclues
des enquêtes nationales de prévalence des infections nosocomiales. Cependant,
une nouvelle enquête de prévalence des infections associées aux
soins (IAS) a été réalisée en HAD de l’Assistance publique - Hôpitaux de
Paris (APHP) en mai 2007. Ses objectifs étaient de disposer de données épidémiologiques afin d’évaluer l’efficacité des actions mises en place
depuis 2000 et de proposer une méthodologie adaptée aux particularités
de la prise en charge en HAD : intrication entre lieux de soins et de vie,
dispersion géographique des unités de soins, prise en charge par des
libéraux et absence fréquente d’examens complémentaires.
L’étude a inclus 613 patients (99,8 % des patients éligibles). La prévalence
des patients infectés et celle des IAS étaient de 5,2 %, celle des IAS acquises
en HAD de 2,6 %. Les IAS acquises étaient urinaires, respiratoires et
cutanées (respectivement 9, 5 et 2). Les entérobactéries communautaires étaient les micro-organismes prédominants. Aucune multirésistance n’a
été retrouvée ; 16 % des patients recevaient une antibiothérapie, dans un
tiers des cas pour IAS.
S’il est difficile de conclure à une diminution significative des IAS acquises
en HAD de l’APHP entre 2000 et 2007, il existe une réelle possibilité
d’adapter la méthodologie de la prochaine enquête nationale de prévalence,
afin que les structures d’HAD puissent y participer.
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Abstract
Home-care settings have always been excluded from national preventive
nosocomial infections surveys. However, a new investigation about
healthcare-associated infection (HAI) prevalence was carried out in a home
care setting (HAD APHP Paris) in 2007. The aim of this study was to collect
new epidemiological data and assess the effectiveness of preventive actions
implemented in 2000 and later. This study was an opportunity to make
proposals on methodology adapted to specificities of healthcare in HAD
which are interactions between care at home and domestic life, geographical
dispersion of healthcare units, variability of physician practices with lack
of laboratory or imaging procedures
The survey included 613 patients (99,8% of eligible patients). Prevalence
of infected patients and HAI prevalence were 5,2%, including 2,6% for
acquired HAI (urinary tract infections, respiratory and cutaneous infections,
respectively 9, 5 and 2). Community-acquired enterobacteriaceae were the
predominant micro-organisms. No multiresistant strains were found.
Overall, 16% of the patients were receiving antibiotics, a third of them
because of HAI.
Even though it is difficult to conclude that the risk of infection associated
with home care decreased in HAD APHP between 2000 and 2007, this study
showed that there is a real opportunity to adapt the methodology to be used
in the coming national survey, in order to include home-care settings.
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Mots clés / Key words
Infection associée aux soins, infection nosocomiale, prévalence, hospitalisation à domicile / Healthcare-associated infection, nosocomial infection,
prevalence study, home-care setting |
Appel à candidature Profet |
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Résumé
PROFET est un programme de formation de deux ans, co-piloté par l’Institut de veille sanitaire (InVS) et l’École des
hautes études en santé publique (EHESP), qui accueille chaque année cinq à six épidémiologistes stagiaires pour les
former par la pratique à l'investigation, la surveillance épidémiologique et l’évaluation des risques sanitaires.
Appel à candidatures
pour la 8ème promotion du Programme de formation à l’épidémiologie de terrain PROFET
- Date limite de candidature : 17 avril 2009
- Information et dossier d’inscription sur le site de l’InVS : http://www.invs.sante.fr/profet
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Appel à publication |
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Résumé
Le BEH est aujourd’hui l’un des principaux recueils de données épidémiologiques sur la santé des populations en France disponible
en langue française. Il publie des articles soumis par des équipes exerçant leur activité dans des secteurs très variés (organismes
de recherche, services hospitaliers, registres, centres de santé, organismes d’assurance maladie…) et présentant :
- des résultats de surveillance et d’investigations épidémiologiques en France,
- des études épidémiologiques en population générale ou dans des populations spécifiques.
Le BEH est une revue à comité de lecture : tous les manuscrits adressés à la rédaction sont soumis au Comité de rédaction pour
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