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23 septembre 2008 / n°35-36 |
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Numéro thématique - La santé mentale en France, surveillance et enjeux
Special issue - Mental health in France, surveillance and challenges
Sommaire
Éditorial / Editorial
Mesure de l’épisode dépressif majeur en population générale : apports et limites des outils
/ Issues and limits in the measurement of major depressive episodes in the general population [ Lire le résumé / Read
the abstract ]
Évaluation de la dépression dans une enquête en population générale
/ Evaluating depression in a general population survey [ Lire le résumé / Read
the abstract ]
Les facteurs biographiques et contextuels de la dépression : analyses à partir des données de la cohorte SIRS, agglomération parisienne, 2005 / Life-course and contextual factors for depression: analyses of SIRS cohort data, Paris metropolitan area, 2005 [ Lire le résumé / Read
the abstract ]
Facteurs associés à la santé mentale des étudiants : facteurs socio-économiques et universitaires, support social et contrôle de soi
/ Factors associated to mental health in university students: a study of socioeconomic and academic stressors, social support and mastery [ Lire le résumé / Read
the abstract ]
Améliorer la prescription des psychotropes chez le sujet âgé, une démarche participative de la Haute autorité de santé
/ Improving the prescription of psychotropic drugs in the elderly: a collaborative project conducted by the French National Authority for Health
Coordination scientifique du numéro / Scientific coordination of the issue:Christine Chan-Chee, Institut deveille sanitaire, Saint-Maurice, France
et pour le comité de rédaction : Josiane Pillonel, Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France
Mesure de l’épisode dépressif majeur en population générale : apports et limites des outils
Issues and limits in the measurement of major depressive episodes in the general population |
David Sapinho (dsapinho@hotmail.com)1,2, Christine Chan-Chee3, Xavier Briffault4, Romain Guignard5, François Beck4,5
1 / Inserm U669, Hôpital Cochin, Paris, France 2 / Fondation MGEN pour la Santé publique, Université Paris V, Paris, France 3 / Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France
4 / Centre de recherche psychotropes, santé mentale, société (Cesames), Université Paris-Descartes, Paris, France 5 / Institut national de prévention et d'éducation pour la santé, Saint-Denis, France |
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Résumé
Les prévalences d’épisodes dépressifs majeurs (EDM) en population
générale diffèrent selon les enquêtes. La version courte du « Composite
International Diagnostic Interview » (CIDI-SF) a été utilisée à moins d’un
an d’intervalle dans deux enquêtes représentatives de la population française
de 15 à 75 ans (2004-2005). La méthodologie était identique sauf pour
la construction de la prévalence de l’EDM des 12 derniers mois.
Les objectifs de cet article sont d’étudier les effets de cette différence méthodologique
sur l’estimation de la prévalence et les facteurs associés à l’EDM.
Matériel et Méthode – Les enquêtes Baromètre santé et Anadep sont
réalisées par sondage à deux degrés. Des foyers sont tirés au sort à partir
de l’annuaire téléphonique, puis un individu est sélectionné. Les échantillons étaient respectivement de 16 883 et 6 498 personnes. L’enquête
Baromètre s’intéressait aux troubles au cours de l’année, tandis qu’Anadep
interrogeait sur la vie et ensuite sur l’année, utilisant dans les deux cas le
CIDI-SF.
Résultats – Les estimations de prévalences de l’EDM étaient différentes :
7,8 % dans le Baromètre et 5,0 % dans Anadep. La différence était marquée
pour les épisodes légers ou modérés alors que la prévalence des épisodes
sévères était plus proche, respectivement 3,2 % et 2,6 %.
Cependant, les profils restaient équivalents. Dans les deux enquêtes, les
femmes, le veuvage, le divorce, le chômage, l’invalidité ou le congé maladie étaient les situations qui présentaient des associations les plus importantes
avec l’EDM.
Discussion – Cette différence dans les estimations de prévalences reflète
les difficultés méthodologiques de la mesure de la dépression. Malgré ces
différences, les facteurs associés à l’épisode dépressif majeur restent
sensiblement les mêmes dans les deux enquêtes, permettant de cibler les
politiques de prévention.
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Abstract
From one study to another, the prevalences of major depressive episodes
(MDE) in the general population are very different. The « Composite International
Diagnosis Interview - short form » (CIDI-SF) was used within less
than one year in two studies representative of the French population aged
15 to 75 (2004-2005). The methodology was identical except for the
construction of the last 12 month prevalence of MDE. The objectives of this
article are to study the effects of this methodological difference on the
estimates of the prevalence and the factors associated with MDE.
Material and Method – The Health Barometer and Anadep surveys are
carried out by a two-degree random sampling method. A household is drawn
from the telephone directory, and then an individual is selected. The samples
were respectively 16,883 and 6,498 individuals. Using the CIDI-SF for both
surveys, the Barometer survey focused on disorders during the past year,
while in Anadep the questions were about lifetime symptoms, and then over
the past year.
Results – The MDE prevalence estimates were different: 7.8% in the
Barometer and 5.0% in Anadep. The differences were important for light or
moderate episodes, whereas the prevalence of severe episodes was closer,
respectively 3.2% and 2.6%. However, in both studies, the correlates were
quite similar. Women, widowhood, divorce, unemployment, disability or sick
leave were most associated with MDE.
Discussion – This difference in prevalence estimates reflects the methodological
difficulties in measuring depression. Despite this discrepancy,
the correlates for MDE are quite similar in the two studies, and can therefore
help targeting prevention policies.
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Mots clés / Key words
Baromètre santé, épisode dépressif majeur, CIDI-SF, DSM-IV / Health Barometer, major depressive episode, CIDI-SF, DSM-IV |
Évaluation de la dépression dans une enquête en population générale
Evaluating depression in a general population survey |
Xavier Briffault (xavier.briffault@wanadoo.fr)1, Yannick Morvan2, Philippe Guilbert3, François Beck1,3
1 / Cesames CNRS UMR 8136 - Inserm U611 - Université Paris-Descartes, Paris, France 2 / Université Paris-Descartes, Institut de Psychologie, ED261 - Hôpital St Anne, Clinique des maladies mentales
et de l’encéphale (CMME), Paris, France 3 / Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes), Saint-Denis, France
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Résumé
Une récente campagne de l’Institut national de prévention et d’éducation
pour la santé (Inpes) a informé le grand public sur les troubles dépressifs.
Les données de prévalences utilisées reposent sur des enquêtes épidémiologiques
en population générale utilisant des instruments dont il importe de
connaître les modalités de construction afin de bien en identifier le périmètre
d’interprétation. Cet article explicite ce dont il est question en matière
de « dépression » dans une enquête épidémiologique et présente les prévalences
des troubles ainsi caractérisés obtenues à partir du Baromètre santé
2005 de l’Inpes. Il s’agit ici de l’Épisode dépressif majeur (EDM), dont la
définition critériologique est donnée par le Manuel diagnostique et statistique
des troubles mentaux (DSM-IV-TR). Les occurrences (sur 12 mois) de
ce trouble sont évaluées par un instrument utilisable en population générale,
le CIDI-Short-Form. La prévalence des symptômes dépressifs subsyndromiques
s’élève à 19 % ; 7,8 % des personnes ont présenté un EDM, dont 4,2 % un
EDM d’intensité moyenne et 3,2 % un EDM sévère. Quarante-huit pour cent
des personnes qui ont présenté un tel épisode au cours des 12 derniers mois
en ont eu au moins deux. Quinze pour cent présentent un trouble chronique.
Au regard notamment de ces résultats et des conséquences particulièrement
délétères des troubles dépressifs caractérisés, tout particulièrement
sévères, ces analyses confirment la problématique de santé publique qu’ils
représentent et l’intérêt d’une campagne nationale d’information.
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Abstract
A recent campaign of the French National Institute for Prevention and Health
Education (INPES) informed the larger public on depressive disorders.
Prevalence data used are based on epidemiological studies in the general
population, using evaluation instruments whose principles must be known
to be able to evaluate the limits of the results. This paper defines precisely
what « depression » really means in such studies and presents the prevalence
of depressive disorders so defined, using data from the INPES Baromètre
Santé 2005. The « depression » whose prevalence is thus approached is a
Major Depressive Episode (MDE), such as defined by the Diagnostic and
Statistical Manual of Mental Disorders (DSM-IV-TR). Occurrences (on a
12 months period) of this disorder are evaluated by an instrument dedicated
to general population studies, the CIDI-Short-Form. Prevalence of subsyndromal
depressive disorders raise to 19%; 7.8% of the participants have
presented an MDE, of moderate intensity for 4.2% and severe for 3.2%. Fortyeight
per cent of the persons who have presented such an episode during a
twelve months period have had at least two, and 15% presented a chronic
episode. With respect notably to these results, and in particular to the noxious
consequences of major depressive disorders, especially of severe intensity,
these analyses confirm the public health problematic they represent and the
interest of a national information campaign.
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Mots clés / Key words
Baromètre santé,épisode dépressif majeur,CIDI-SF, DSM-IV / Health Barometer, major depressive episode, CIDI-SF, DSM-IV |
Les facteurs biographiques et contextuels de la dépression : analyses à partir des données de la cohorte SIRS, agglomération parisienne, 2005
Life-course and contextual factors for depression: analyses of SIRS cohort data, Paris metropolitan area, 2005 |
Christelle Roustit (christelle.roustit@inserm.fr)1,2, Emmanuelle Cadot1,2, Émilie Renahy1,2, Véronique Massari1,2, Pierre Chauvin1,2,3
1 / Institut national de la santé et recherche médicale-Inserm, UMR S 707, Paris, France 2 / Université Pierre et Marie Curie-Paris 6, UMR S 707, Paris, France 3 / Hôpital Saint-Antoine, AP-HP, Paris, France |
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Résumé
Introduction – La dépression, par ses cadres conceptuels et/ou étiologiques,constitue une maladie emblématique des nouvelles approches développées en épidémiologie sociale : l’épidémiologie biographique et
l’épidémiologie contextuelle. Apporter des hypothèses de compréhension de cette maladie à partir de la complémentarité de ces deux approches est
l’objectif de cette étude. Son but est de rechercher une association entre les évènements de vie potentiellement traumatiques dans l’enfance et la
survenue d’un état dépressif à l’âge adulte et si, après ajustement sur les
caractéristiques individuelles liées à la dépression, il persiste des différences
selon le type de quartier de résidence.
Méthodes – La cohorte SIRS (Santé, inégalités et ruptures sociales), suit
un échantillon aléatoire de 3 000 individus représentatif de la population
adulte francophone de Paris et de la première couronne depuis 2005. La
présente analyse utilise les données individuelles recueillies en face à face à l’inclusion portant notamment sur l’état dépressif des sujets évalué à
partir du Mini-Diag, les évènements de vie et les conditions sociales
dans l’enfance. Le type socio-économique de l’IRIS (Ilots regroupés pour
l’information statistique) de résidence des individus a également été pris
en compte. Les analyses font appel à des modèles de régression logistique
et multiniveau.
Résultats – Après ajustement sur les caractéristiques démographiques et
socioéconomiques des sujets, plusieurs évènements biographiques survenus
dans l’enfance, ainsi que certaines caractéristiques du fonctionnement
familial, apparaissent fortement et indépendamment associés à la dépression
au jour de l’enquête ; notamment le fait d’avoir été victime de violences
sexuelles ou témoin de violences interparentales, mais également le fait
que les parents aient connu de longues périodes de chômage ou de graves
difficultés financières. Par ailleurs, après ajustement sur ces caractéristiques
individuelles, la dépression reste plus fréquente dans les quartiers
classés en zone urbaine sensible.
Conclusion – Plusieurs évènements et conditions de vie dans l’enfance apparaissent
préjudiciables à la santé mentale à l’âge adulte et des inégalités territoriales
persistent après ajustement sur ces facteurs. De tels résultats relancent le
débat sur les modalités de prévention, information et dépistage de la dépression.
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Abstract
Introduction – Depression, by virtue of its conceptual and/or etiological
frameworks, is an emblematic disease of new approaches that have been
developed in social epidemiology: life-course epidemiology and contextual
epidemiology. The objective of this study is to propose hypotheses for understanding
this disease using these two approaches in a complementary way. Its
goal is to look for an association between potentially traumatic life events
during childhood and the occurrence of a depressive state during adulthood,
and if, after adjustment for individual characteristics associated with depression,
differences persist according to the type of neighborhood of residence.
Methods – The SIRS study has been following a random sample of
3,000 individuals representative of the adult French-speaking population of
Paris and its inner suburbs since 2005. The present analysis uses individual
baseline data gathered through face-to-face interviews concerning, among
other things, the subjects' depressive state, as evaluated by the MINI-Diag,
life events and social conditions during childhood. The respondents’ type of
socioeconomic census block of residence was taken into account as well. The
analyses use logistic and multilevel regression models.
Results – After adjustment for the subjects' demographic and socioeconomic
characteristics, several life-course events during childhood and certain characteristics
of family functioning appeared to be strongly and independently
associated with depression on the day of the survey, in particular, having
been a victim of sexual abuse or having witnessed interparental violence, but
also the parents having experienced long periods of unemployment or serious
financial difficulties. In addition, after adjustment for these individual characteristics,
depression was still more frequent in the neighborhoods considered
to be in vulnerable urban areas.
Conclusion – Several different life events and conditions during childhood
appear to be detrimental to mental health during adulthood, and territorial
inequalities persisted after adjustment for these factors. Such results address
the issue of depression prevention, information and screening methods.
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Mots clés / Key words
Dépression, épidémiologie, facteurs psychosociaux, analyse multiniveaux / Depression, epidemiology, psychosocial factors, multilevel analysis |
Facteurs associés à la santé mentale des étudiants : facteurs socio-économiques et universitaires, support social et contrôle de soi
Factors associated to mental health in university students: a study of socioeconomic and academic stressors, social support and mastery |
Pierre Verger (pierre.verger@inserm.fr)1,4, Valérie Guagliardo1,4, Jean-Baptiste Combes1, Viviane Kovess-Masfety2, Caroline Lions1, Frédéric Rouillon3, Patrick Peretti Wattel4
1 / Observatoire régional de la santé Paca, Marseille, France 2 / Fondation pour la santé publique MGEN, Université Paris V, Paris, France 3 / Université Paris V, Inserm U 669, CMME, Hôpital Sainte-Anne, Paris, France 4 / Inserm UMR 912, Marseille, France |
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Résumé
Introduction – Cet article poursuit deux objectifs : 1/évaluer la prévalence
de la détresse psychologique (DP) chez les étudiants universitaires
de première année ; et 2/ étudier les facteurs de risque (socio-économiques,
liés à l’université) et facteurs protecteurs (contrôle de soi,
support social).
Méthode – Étude transversale d’un échantillon aléatoire d’étudiants de 18-
24 ans primo-inscrits en première année d’université en région Paca en
2005-2006. Questionnaire standardisé en auto-passation ou téléphonique.
Analyse multivariée, réalisée séparément pour chaque sexe, afin d’étudier
les facteurs associés à la DP.
Résultats – 1 743 (71,0 %) étudiants ont participé. La prévalence de la DP était de 15,7 % [IC 95 % : 12,9-18,5] chez les garçons et 33,0 % [IC 95 % :
30,2-35,9] chez les filles. La DP était associée, chez les garçons, aux événements
négatifs récents de vie (OR = 3,00 ; [IC 95 % : 1,67-5,39]), aux difficultés
d’adaptation à l’université (OR = 1,08 ; [IC 95 % : 1,00-1,16]) et au
contrôle de soi (OR = 0,73 ; [IC 95 % : 0,68-0,79]). Chez les filles, la DP était
associée à une nationalité étrangère (OR = 1,97 ; IC [95 % : 1,03-3,77]), aux
antécédents psychiatriques (OR = 2,42; [IC 95 % : 1,55-3,78]), aux études
médicales (OR = 2,47; [IC 95 % : 1,50-4,06]), aux difficultés d’adaptation à
l’université (OR = 1,07 ; [IC 95 % : 1,03-1,12]), au contrôle de soi (OR =
0,78 ; [IC 95 % : 0,74-0,81]) et au support social (OR = 0,68 ; [IC 95 % : 0,54-
0,86]).
Conclusion – Les facteurs associés à la DP chez les étudiants de première
année diffèrent notablement selon le sexe.
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Abstract
Introduction – This article aims at: 1) assessing the prevalence of psychological
distress (PD) in students during their first year of university; 2) studying
its associations with stressors (socioeconomic and university-related)
and protective (mastery, social support) factors.
Methods – Cross-sectional study of a random sample of students aged 18-
24 years, in their first year of university in 2005-2006, enrolled in the universities
of southeastern France. Standardised questionnaire, by self-administration
or telephone interview. A multivariate analysis was performed separately
in men and women to study factors associated to PD.
Results – Overall, 1,743 students agreed to participate (71.0%). PD prevalence
was estimated at 15.7% (CI 95%: 12.9-18.5) among the young men and
33.0% (CI 95%: 30.2-35.9) among the young women. PD was associated
among men with recent adverse life events (OR = 3.00; CI 95%: 1.67-5.39),
lack of adjustment to the university academic environment (OR = 1.08; CI
95%: 1.00-1.16), and mastery (OR = 0.73; CI 95%: 0.68-0.79). Among women,
the prevalence of PD was associated with non-French nationality (OR = 1.97;
CI 95%: 1.03-3.77), psychiatric history (OR = 2.42; CI 95%: 1.55-3.78), medical
studies (OR = 2.47; CI 95%: 1.50-4.06), lack of adjustment to the university
academic environment (OR = 1.07; CI 95%: 1.03-1.12), mastery (OR =
0.78; CI 95%: 0.74-0.81), and social support (OR = 0.68; CI 95%: 0.54-0.86).
Conclusions – Risk and protective factors for PD in first-year university
students notably differ according to gender.
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Mots clés / Key words
Santé mentale, contrôle de soi, support social, stress psychologique, étudiants / Mental health, self efficacy, social support, stress, psychological, students |
Améliorer la prescription des psychotropes chez le sujet âgé, une démarche participative de la Haute autorité de santé
Improving the prescription of psychotropic drugs in the elderly: a collaborative project conducted by the French National Authority for Health |
Armelle Desplanques-Leperre (a.desplanques@has-sante.fr)1, Nathalie Riolacci-Dhoyen1 , Sylvie Legrain1,2, Laurent Degos1 et le groupe de coopération « Améliorer la prescription des psychotropes chez le sujet âgé »
1 / Haute autorité de santé, Saint-Denis, France 2 / Hôpital Bretonneau, Paris, France |
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