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Sommaire
Le BEH lance un appel à communications pour ses numéros thématiques
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Sensibilité aux macrolides et apparentés de Streptococcus pyogenes (SGA) au cours des angines aiguës en France, hiver 2005-2006
/ Susceptibility of Streptococcus pyogenes (SGA) to macrolides and clindamycin in acute tonsillitis in France, winter 2005-2006 [ Lire le résumé / Read
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Les usagers des consultations cannabis, France, 2005 / Assessment of the French cannabis use disorder services programme in 2005 [ Lire le résumé / Read
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Interruption de la parution du BEH pendant le mois d’août, prochain numéro le 4 septembre
Le BEH lance un appel à communications pour ses numéros thématiques |
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Résumé
Les numéros du BEH sont aujourd’hui répartis entre des numéros thématiques, dont le sommaire est programmé en lien avec un coordinateur
scientifique et le comité de rédaction, et des numéros « de base » qui sont constitués par les articles soumis spontanément.
En lançant un appel à communications pour ses numéros thématiques, le BEH souhaite ouvrir leur contenu à tous les acteurs de la surveillance
de l’état de santé des populations, permettant ainsi à la revue de jouer encore plus nettement son rôle d’outil de partage de la connaissance
épidémiologique.
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Sensibilité aux macrolides et apparentés de Streptococcus pyogenes (SGA) au cours des angines aiguës en France, hiver 2005-2006
Susceptibility of Streptococcus pyogenes (SGA) to macrolides and clindamycin in acute tonsillitis in France, winter 2005-2006 |
Didier Guillemot (guillemo@pasteur.fr)1, Philippe Weber2, Philippe Bidet3, Robert Cohen4, Yves Péan5, Patrick Choutet6, Claire Poyart7, Claire Bernède1, Édouard Bingen3, Henri Portier8
1 / Institut Pasteur/Inserm U657, Paris, France 2 / BIO-VSM, Vaires-sur-Marne, France 3 / Hôpital Robert Debré, Paris, France 4 / Centre hospitalier intercommunal, Créteil, France,
5 / Institut mutualiste Montsouris, Paris, France 6 / Hôpital Bretonneau, Tours, France 7 / Hôpital Cochin, Paris, France 8 / Hôpital du Bocage, Dijon, France
Contexte de réalisation et remerciements
Ce travail a été réalisé sous la coordination d’un comité de
pilotage composé du Pr Édouard Bingen, Pr Patrick Choutet,
Dr Robert Cohen, Dr Didier Guillemot, Dr Yves Péan, Pr Henri
Portier, Pr Claire Poyart et Dr Philippe Weber. Il a été financé
par Le laboratoire Abbott France qui a réalisé la mise en
oeuvre du dispositif d’investigation. Nous remercions tout particulièrement
l’ensemble des médecins généralistes qui ont
accepté de participer à ce travail dont la liste est disponible
sur la version électronique du BEH.
- Télécharger la liste des participants (au format pdf)
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Résumé
En 2005, le taux de résistance des SGA aux macrolides a été estimé en France entre 16 et 31 % ; néanmoins, aucun travail épidémiologique ad hoc n’avait tenté de préciser cette estimation de la résistance chez les patients atteints d’angine aiguë consultant en médecine générale et sur un nombre aussi important de souches. Objectif principal – Évaluer le taux de résistance des SGA responsables d’angines aiguës (hiver 2005-2006).
Méthode – Investigation épidémiologique conduite via un échantillon de médecins généralistes recrutés au sein des 22 régions françaises. Patients de 3 à 45 ans consultant pour angine aiguë avec test de diagnostic rapide positif. Cultures, concentrations minimales inhibitrices d’une part, et caractérisation moléculaire de la résistance d’autre part, ont été centralisées.
Résultats – 302 médecins ont inclus 1 180 patients. 1 149 prélèvements étaient évaluables dont 1 031 (90 %) avec SGA isolé. Le taux de résistance (I+R/CA-SFM) à l’érythromycine était de 12,0 %, IC 95 % [10,1-14,2]. La résistance par classe d’âge était respectivement de 14,3 %, IC 95 % [9,1- 21,0] entre 3 et 5 ans, de 8,4 %, IC 95 % [5,6-12,0] entre 6 et 15 ans et de 13,4 %, IC 95 % [10,7-16,5] entre 16 et 45 ans (p=0,05). La majorité des souches résistantes hébergeait le gène erm (B) (76 %) et exprimait un phénotype MLSB constitutif. Les autres souches hébergeaient le gène mef (A) (18 %) et le gène erm (A) (6 %).
Conclusion – Le taux de résistance actuel des SGA aux macrolides en France dans l’angine aiguë est de 12,0 %, IC 95 %[10,1-14,2 ], significativement inférieur à la borne inférieure des estimations de 2005.
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Abstract
Susceptibility of Streptococcus pyogenes (SGA) to
macrolides and clindamycin in acute tonsillitis in
France, winter 2005-2006
The resistance rate of Group A b-haemolytic Streptococcus (GAS) to macrolides
in France was estimated at 16 to 31% in 2005. To-date no specific
prospective epidemiological ad hoc study has been conducted in patients
consulting their general practitioner for bacterial community pharyngitis
and on such a large number of strains.
Main objective – To evaluate the resistance rate of GAS responsible for
acute tonsillitis (winter 2005-2006).
Method – Non-interventional epidemiological study conducted by a representative
sample of general practitioners from the 22 French regions.
Recruited patients were 3 to 45 years old with symptoms of acute tonsillitis
with positive rapid diagnostic test. Culture, determination of MIC and
molecular characterization of resistance were centralized.
Results – 302 general practitioners included 1,180 patients. 1,149 samples
with GAS were identified in 1,031 (90%). The prevalence of resistance
(I+R/CA-SFM) to erythromycin was 12.0%, 95% CI [10.1-14.2], and according
to age group varied from 14.3%, 95% CI [9.1-21.0] between 3 and 5 years,
8.4%, 95% CI [5.6-12.0%] between 6 and 15 years and 13.4%, 95% CI [10.7-
16.5] between 16 and 45 years (p=0.05). Most of resistant strains carried
erm (B) resistance gene (76%) and expressed a constitutional MLSB phenotype.
The other strains carried mef (A) gene (18%) and erm (A) gene (6%).
Conclusion – The current estimated rate of resistance of GAS to macrolides
in France in acute tonsillitis is 12.0%, 95% CI [10.1-14.2], which is significantly
lower than the lower limit of the 2005 estimations.
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Mots clés / Key words
Streptocoque b-hémolytique du groupe A (SGA), résistance, macrolides, angine aiguë / Group A b-haemolytic Streptococcus (GAS), resistance, macrolides,
acute tonsillitis |
Les usagers des consultations cannabis, France, 2005 / Assessment of the French cannabis use disorder services programme in 2005 |
Ivana Obradovic ( ivobr@ofdt.fr)
Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), Saint-Denis, France
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Résumé
Introduction – Le cannabis est le produit psychoactif illicite le plus
consommé en France. En 2005, la MILDT a lancé les consultations cannabis
(CC) qui ont accueilli, au cours des 12 premiers mois, 15 200 consommateurs
et 12 400 personnes de l’entourage d’un consommateur.
Méthode – Dès l’installation de ce dispositif, l’OFDT a mis en place une
enquête par questionnaire auprès des professionnels recevant les patients
un mois donné, afin de décrire les profils et les pratiques des usagers. Les
patients étaient ensuite suivis pendant 14 semaines.
Résultats – Environ 95 % des CC ont participé, soit 4 202 consultants, dont
3 000 consommateurs, en majorité des garçons (80 %), mineurs ou jeunes
adultes (90 %). La moitié fait état d’un usage quotidien de cannabis. Près
de 40 % des recours sont d’origine judiciaire (surtout chez les jeunes adultes
masculins), contre 30 % de demandes spontanées (plutôt féminines) et
30 % de recours à la demande d’un tiers de l’entourage (pour les mineurs).
Près de 60 % des usagers sont diagnostiqués en situation d’abus ou de
dépendance : parallèlement, 47 % de l’ensemble des consultants sont reçus
par un médecin ou un psychologue.
Discussion-Conclusion – Les CC fonctionnent comme une plate-forme
de repérage, d’information et/ou d’orientation des publics en situation
d’abus ou de dépendance. Ce premier bilan apporte des éléments nouveaux,
notamment sur le « décrochage » en cours de suivi, qui seront approfondis
dans l’édition 2007 de l’enquête.
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Abstract
The users of newly implemented cannabis clinics,
France, 2005
Background – Cannabis is the most widely used illicit psychoactive substance
in France. In 2005, a governmental setting (MILDT) implemented
cannabis clinics (CC). During the first 12 months, these specific services met
the demand for treatment or advice arising from 15,200 cannabis users and
12,400 relatives.
Methods – The French Monitoring Centre for Drugs (OFDT) set up a
questionnaire survey regarding professionals who consulted outpatients on a
given month in order to describe the users’ profiles and practices. Patients
were then followed up during 14 weeks.
Results – The response rate was satisfactory (95% of these services). The
survey included 4,202 study cases, among whom 3,000 were cannabis outpatients.
A large majority of male clients is reported (80%) and 90% are minors
or young adults. One half reported a daily cannabis use. Important rates of
justice-referred clients are noticeable (40%), particularly among male young
adults, while 30% of clients are self-referred (with high proportions of female
clients) and 30% are referred by friends or relatives (especially minors).
Almost 60% of cannabis users are diagnosed with cannabis abuse or dependence,
while 47% of cannabis clinics clients are taken care of by a practitioner
or a psychotherapist.
Discussion-Conclusion – These cannabis clinics play the role of screening,
information or guidance platforms for outpatients diagnosed with cannabis misuse
and dependence. This first assessment brings new information, namely on the
drop-out from follow-up, which will be developed in the 2007 survey.
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Mots clés / Key words
Cannabis, usagers de drogues, abus, dépendance, usage problématique de drogue / Cannabis, drug users, drug misuse, dependence, problematic drug use |
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