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Sommaire
La
mortalité anesthésique en France : résultats de
l’enquête Sfar-CépiDc-Inserm / Anesthesia-related
mortality in France: results of the Sfar-CépiDc-Inserm
survey [ Lire le résumé / Read
the abstract ]
Incidence
et survie des cancers de l’enfant en Auvergne-Limousin, France,
1986-2003 / Incidence and survival in children cancer
in Auvergne-Limousin, France, 1986-2003 [ Lire
le résumé / Read
the abstract ]
Annonce
Comité national des registres / National Registers Committee: Call of declaration of intent,
2007
La mortalité anesthésique en
France : résultats de l’enquête Sfar-CépiDc-Inserm
Anesthesia-related mortality in France: results of the Sfar-CépiDc-Inserm
survey |
André Lienhart (a.lienhart@sat.ap-hop-paris.fr)1,
Yves Auroy2, Françoise Péquignot3,
Dan Benhamou4, Josiane Warszawski5, Martine
Bovet3, Eric Jougla3
1 / Centre hospitalier universitaire Saint-Antoine, Paris, France
2 / Hôpital interarmées Percy, Clamart, France
3 / CépiDc-Inserm, Le Vésinet, France 4 / Centre hospitalier universitaire
du Kremlin-Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre,
France
5 / Inserm-U569, Le Kremlin-Bicêtre, France |
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Résumé
Cette étude décrit une enquête nationale estimant
le nombre et la caractéristique des décès liés à l’anesthésie.
Méthode – Des certificats de décès
de l’année 1999 ont été sélectionnés
en utilisant des codes de la CIM et des fractions de sondage variables.
Un questionnaire était adressé aux médecins
certificateurs (taux de réponse 97 %) et une rencontre avec
un pair était proposée à l’anesthésiste
(taux d’acceptation 97 %). Les dossiers ont été analysés
pour déterminer le mécanisme de l’accident
et son imputabilité à l’anesthésie.
Les taux de décès ont été estimés à partir
des données d’une enquête ayant porté sur
l’activité de l’année 1996 et comparés à ceux
d’une enquête réalisée entre 1978 et
1982.
Résultats – Les taux de décès
totalement ou partiellement liés à l’anesthésie étaient
respectivement de 6,9 (IC95 % 2,2-12) et 47 (31-63) par million. Ils
augmentaient avec l’âge et avec les pathologies, passant
de 5 à 554 par million entre les classes I et IV de l’ASA.
Parmi les causes, les pneumopathies d’inhalation venaient en
tête, mais aussi l’hypotension peropératoire et
l’anémie associée à l’ischémie
myocardique. Des écarts aux normes professionnelles et des défauts
d’organisation étaient fréquemment associés.
Conclusion – Par rapport à l’enquête
de 1978 à 1982, le taux de décès liés à l’anesthésie
apparaît avoir été réduit par un facteur
dix. |
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Abstract
This study describes a national survey which estimated the number
and characteristics of anesthesia-related deaths.
Methods – Death certificates from 1999
were selected by using codes from the International Classification
of
Diseases (ICD), and variable sampling fractions. Medical certifiers
were sent a questionnaire (response rate, 97%), and the anesthesiologist
in charge at the time of the primary event was offered a peer
review (acceptance rate, 97%). Files were reviewed to determine
the mechanism
of each perioperative death and its relation to anesthesia. Mortality
rates were calculated using the number of anesthetic procedures
estimated from a 1996 national survey and compared with a previous
(1978-1982) nationwide study.
Results – Death rates totally or partially
related to anaesthesia were respectively 6.9 (CI95%: 2.2-12)
and 47 (31-63) per million.
They increased from 4 to 554 per million for ASA physical status I and IV
patients, respectively. Rates also increased with increasing
age. Although concerns regarding
aspiration of gastric contents remain, intraoperative hypotension and anemia
associated with postoperative ischemic complications were the most often
encountered associated factors. Deviations from standard practice
and organizational failure
were often found to be associated with death.
Conclusion – In comparison with data from a previous
nationwide study (1978-1982), the anesthesia-related mortality rate in France
seems to be reduced 10-fold. |
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Mots clés / Key words
Anesthésie/mortalité, questionnaires, certificats de
décès / Anesthesia /mortality, questionnaires,
death certificates |
Incidence et survie des cancers de l’enfant
en Auvergne-Limousin, France, 1986-2003
Incidence and survival in children cancer in Auvergne-Limousin,
France, 1986-2003 |
Florentina Isfan1, Pascale Blouin1,
Piotr Gembara1, Christophe Piguet2, Jean Chazal4,
Lionel de Lumley2, François Demeocq (fdemeocq@chu-clermontferrand.fr)1,
Justyna Kanold1
1 / Centre hospitalier universitaire de Clermont-Ferrand, France
2 / Centre hospitalier universitaire Limoges, France
3 / Centre hospitalier universitaire Clermont-Ferrand, France |
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Résumé
Objectifs – Les cancers pédiatriques nécessitent
une surveillance épidémiologique
particulière qui justifie l’existence de registres pédiatriques.
Matériel – L’incidence, la répartition histologique
et la survie globale ont été étudiées chez les enfants
(0-15 ans) atteints
d’affections malignes diagnostiquées
entre 1986-2003 pour l’Auvergne et 1994-2003 pour le Limousin.
Incidence et survie – Ont été enregistrées 724 tumeurs.
L’incidence brute sur 18 ans était de 141,7/10,6 d’enfants/an
et l’incidence standardisée de 149,4/10,6/an. La survie globale à 5
ans était de 69,9 %. L’incidence standardisée/10,6 d’enfants/an
par type histologique est la suivante (survie entre parenthèses) : leucémies
41,8 (68,9 %), tumeurs du système nerveux central 33,1 (60,5 %), lymphomes
16,9 (93,0 %), tumeurs du système nerveux sympathique 16,6 (60,5 %), tumeurs
rénales 10,1 (84,7 %), tumeurs des tissus mous 8,5 (41,0 %), tumeurs osseuses
8,0 (62,5 %).
Conclusion – Le recueil continu des données est un outil indispensable
de la cancérologie pédiatrique qui permet d’obtenir des informations
: épidémiologiques (incidence, survie), organisation des filières
de soins et suivi à long terme des enfants, et d’avoir une image
sur la variation de l’incidence et de la survie de différents cancers
chez l’enfant et de comparer les résultats entre différentes
régions en France et entre différents
pays.
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Abstract
Objectives – Paediatric cancers require
a special epidemiologic follow-up (monitoring) which justifies
the existence of paediatric registries.
Incidence
and survival – The incidence, the histological distribution and
the global survival rates are described in children (0-15 years) affected by
malignant infections between 1986 and 2003 in Auvergne and between 1994 and 2003
in Limousin.
Results – A total of 724 tumours were recorded. The
crude incidence rate over 18 years is calculated to 141.7 per 10.6 children
per year and the agestandardised incidence rate with 149,4 per 10.6 per year.
The specific survival rate in children of five years for all cancers combined
was 69.9%. The standardised incidence per 10.6 children per year and the survival
by histological type are respectively: leukaemias 41.8 and 68.9%, brain and
spinal tumours 33.1 and 60.5%, lymphomas 16.9 and 93.0%, sympathetic nervous
system tumours 16.6 and 60.5%, renal tumours 10.1 and 84.7%, soft tissue tumours
8.5 and 41.0%, bone tumours 8.0 and 62.5%.
Conclusion – The registered information allowed us to
study the variation of the incidence and the survival in childhood and to compare
ours results with the similar French registries and other national registries.
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Mots clés / Key words
Cancer, enfant, registre / Cancer, child, registries |
Annonce Comité national
des registres National Registers Committee: Call of declaration of intent,
2007 |
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Comité national des registres. Appel à déclaration
d’intention 2007
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