BULLETIN EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE
25 août 2009 / n°31-32


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Bilans réguliers de surveillance - Maladies infectieuses
Regular surveillance assessments - Infectious diseases

Sommaire

- Hépatite E en France : données de surveillance des cas humains, 2006-2008 / Hepatitis E in France: surveillance data for human cases, 2006-2008 [ Lire le résumé / Read the abstract ]

- Les légionelloses survenues en France en 2008 / Cases of Legionnaires’ disease in France in 2008 [ Lire le résumé / Read the abstract ]

- Enquête nationale de prévalence des infections nosocomiales. Résultats dans la population des sujets de 65 ans et plus, France, 2006 / National Nosocomial Infection Prevalence Survey. Results for 65 years old patients and above, France, 2006 [ Lire le résumé / Read the abstract ]

- Prévalence des infections dans les Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes : analyse régionale, Enquête Priam, France, 2006-2007 / Prevalence of infections in French Nursing Homes: analysis by region, PRIAM survey, France, 2006-2007 [ Lire le résumé / Read the abstract ]

- Prévalence et caractéristiques des patients traités par antifongiques dans les établissements de santé, France, 2006 / Prevalence and characteristics of patients treated by antifungal agents in healthcare facilities, France, 2006 [ Lire le résumé / Read the abstract ]



Hépatite E en France : données de surveillance des cas humains, 2006-2008
Hepatitis E in France: surveillance data for human cases, 2006-2008
Élisabeth Nicand (en.biol-vdg@filcom.com), Christine Bigaillon, Sophie Tessé
Centre de référence des virus des hépatites entéro-transmissibles, laboratoire associé, Hôpital d’instruction des armées du Val-de-Grâce, Paris, France

Résumé
Objectif – Caractériser les cas d’hépatite E en France, de 2006 à 2008, en comparant les données cliniques et épidémiologiques à celles des années 2002 à 2004.
Méthode – À partir des cas d’hépatite E diagnostiqués en France par les laboratoires effectuant la recherche des marqueurs sérologiques et moléculaires, l’investigation des cas (données cliniques, facteurs d’exposition au VHE) a été conduite auprès des cliniciens, suivant le questionnaire exploratoire de l’hépatite E disponible en ligne sur le site du Centre national de référence : http://www.cnr.vha-vhe.aphp.fr.
Résultats – De 2006 à 2008, 264 cas d’hépatite E autochtones, 51 cas d’hépatite E importées et 54 cas d’hépatite E dont le contexte épidémiologique n’a pas été précisé ont été rapportés, majoritairement chez les hommes de plus de 55 ans pour les cas autochtones et avec une répartition géographique suivant un gradient nord-sud. Parmi les cas documentés autochtones, l’hépatite E est survenue chez 5 % de patients immunodéprimés avec la détection de virémie pendant deux à 15 mois. L’exposition au réservoir animal (par consommation de viande de suidés insuffisamment cuite, ou par la profession ou les loisirs) a été le facteur de risque le plus souvent cité (35 à 40 % des cas investigués), quelle que soit la région où le cas a été identifié. Dans 36 % des cas, aucun facteur n’a pu être identifié par défaut de données ou enquête trop tardive.
Conclusion – Afin d’améliorer l’investigation des cas autochtones, la surveillance renforcée de l’hépatite E est mise en place par les autorités sanitaires en 2009 à partir de la participation volontaire des médecins et des laboratoires pratiquant le diagnostic.

 

Abstract
Objective – To characterize cases of hepatitis E in France from 2006 to 2008 by comparing clinical and epidemiological data to those collected from 2002 to 2004.
Method – Based on hepatitis E cases diagnosed in France by laboratories searching for serological and molecular markers, the investigation of cases (clinical data, exposure factors to HEV) was conducted among clinicians from the exploratory hepatitis E questionnaire available online on the National Reference Centre: http://www.cnr.vha-vhe.aphp.fr.
Results – From 2006 to 2008, 264 cases of autochthonous hepatitis E, 51 cases of imported hepatitis E, and 54 cases of hepatitis E with an unreported epidemiological status were reported, mainly among men above 55 years of age for autochthonous cases, and with a north to south geographical gradient. Among the autochthonous cases documented, hepatitis E occurred in 5% of immunocompromised patients with the detection of viraemia during two to 15 months. Exposure to a zoonotic reservoir (through consumption of uncooked pork meat, or occupational/recreational exposure) was the risk factor the most often cited (35 to 40% of investigated cases), regardless of the region where the case was identified. In 36% of cases, no factor could be identified due to the absence of data or late investigation.
Conclusion – In order to improve the investigation of autochthonous cases, enhanced surveillance of hepatitis E is implemented by health authorities in 2009 based on the voluntary participation of physicians and diagnosis laboratories.


Mots clés / Key words
Hépatite E, hépatite E autochtone, France, sources de contamination / Hepatitis E infection, autochthonous hepatitis E, France, source of infection



Les légionelloses survenues en France en 2008
Cases of Legionnaires’ disease in France in 2008
Christine Campèse (c.campese@invs.sante.fr), Didier Che
Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France

Résumé
Au cours des dernières années, la surveillance de la légionellose s’est nettement améliorée en France et les données récentes ont montré une diminution de l’incidence. En 2008, 1 244 cas ont été enregistrés en France, soit une incidence de 2,0/105. L’âge médian est de 61 ans, le sexe-ratio homme/femme de 3,0 et la létalité de 10 %. Une exposition à risque était rapportée pour 38 % des cas. La majorité des cas ont été diagnostiqués par un test de détection urinaire et une souche a été isolée chez 213 cas (17 %). Ces données confirment la diminution observée depuis 2006. Cependant, l’objectif ambitieux du plan gouvernemental de 2004 de réduire l’incidence de 50% est loin d’être atteint en 2008. Pour que le nombre de cas diminue encore, il importe de mieux contrôler la prolifération des bactéries dans l’ensemble des installations à risque, notamment dans les établissements recevant le public. La sensibilisation de l’ensemble des partenaires impliqués sur la thématique légionelles doit donc rester une préoccupation constante.

 

Abstract
In recent years, the prevention and control of legionellosis have greatly improved in France and the surveillance of Legionnaires’ disease (LD) shown a decrease of the incidence. In 2008, 1,244 cases were notified in France (incidence rate of 2.0 per 105). Median age of cases was 61 years, male to female sex-ratio was 3.0, and case fatality rate was 10%. Specific environmental exposures during the incubation period were reported for 38% of cases. The majority of cases was diagnosed by urinary antigen detection and isolates were available for 213 cases (17%). A steady decrease of the incidence rate is observed since 2006. However, the 2004 national authority objective of reducing LD incidence by 50% is not yet reached. Efforts must be strengthened to further decrease the number of cases. Therefore it is important to control the bacteria proliferation in the various sources of infection, especially those receiving the public. Awareness of all partners involved in the theme of Legionella must remain a permanent concern.


Mots clés / Key words
Légionellose, épidémiologie, surveillance, France / Legionnaires’ disease, epidemiology, surveillance, France



Enquête nationale de prévalence des infections nosocomiales. Résultats dans la population des sujets de 65 ans et plus, France, 2006
National Nosocomial Infection Prevalence Survey. Results for 65 years old patients and above, France, 2006
Claire Lietard1 (claire.lietard@univ-brest.fr), Benoist Lejeune1, 2, Monique Rothan-Tondeur3, 4, Marie Hélène Metzger5, Jean-Michel Thiolet6, Bruno Coignard6
1/ Université européenne de Bretagne, Faculté de médecine et des sciences de la santé de Brest -Laboratoire de santé publique, épidémiologie, France 2/ CHU de Brest - Service de santé publique, hygiène hospitalière, évaluation, France 3/ Observatoire du risque infectieux en gériatrie, Ivry-sur-Seine, France 4/ Inserm UMR-S 707, Ivry-sur-Seine, France 5/ Université Lyon I-CNRS-UMR 5558, Laboratoire de biométrie et biologie évolutive, France 6/ Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France

Résumé
En France, une enquête nationale de prévalence (ENP) des infections nosocomiales (IN) est menée tous les 5 ans depuis 1996. Elle est organisée par le Réseau d’alerte d’investigation et de surveillance des infections nosocomiales (Raisin), partenariat entre l’Institut de veille sanitaire (InVS) et les 5 Centres de coordination de lutte contre les infections nosocomiales (CClin). Il s’agit d’une enquête « un jour donné » proposée à tous les établissements de santé publics ou privés ; elle inclut tous les patients sauf ceux hospitalisés le jour de l’enquête, en hôpital de jour ou en hospitalisation à domicile. L’objectif de cette analyse était de décrire la prévalence des IN dans la population des patients âgés de 65 ans et plus. Sur les 358 353 patients recensés lors de cette enquête, 199 716 (55,6 %) avaient 65 ans et plus. Ils étaient hospitalisés principalement en centres hospitaliers généraux (CHG : 42,5 %) ou centres hospitaliers régionaux ou universitaires (CHRU : 17,1 %). Dans cette population, la prévalence des infectés était de 6,1 % (3,5 % chez les moins de 65 ans). Les trois sites anatomiques les plus fréquents étaient les infections du tractus urinaire (prévalence : 2,45 %), les pneumopathies (0,94 %), les infections du site opératoire (0,77 %) ou de la peau ou des tissus mous (0,71 %). Les trois micro-organismes les plus fréquemment isolés étaient Escherichia coli, Staphylococcus aureus et Pseudomonas aeruginosa. La baisse de la prévalence des patients infectés entre 2001 et 2006 était estimée chez les patients de 65 ans et plus à 16 %, plus importante que celle observée sur l’ensemble des patients inclus et suggérant un impact des programmes de lutte contre les infections nosocomiales dans cette population. La prévalence des IN reste toutefois élevée en soins de suite et de réadaptation et nécessite de mettre en place des études et programmes spécifiques d’action dans ce secteur de soins.
 
Abstract
A national nosocomial infection (NI) prevalence survey has been conducted in France every 5 years since 1996 by the National Nosocomial Infection Alert, Investigation and Surveillance Network (RAISIN), associating the French Institute for Public Health Surveillance (InVS) and the five Regional Infection Control Coordinating Centers (CClin). It is a one-day point prevalence survey proposed to all French public and private healthcare facilities; all hospitalized patients are included, excluding those admitted on the day of the survey. The purpose of this analysis was to describe the prevalence of NI among 65 years old patients and above. Of the 358,353 patients included, 199,716 (55.6%) were 65 years old or over. They were admitted mostly in general hospitals (CHG, 42.5%) or university hospitals (CHRU, 17.1%). In this population, the prevalence of infected patients was 6.1% (3.5% under 65 year-olds). The most frequent infection sites were urinary tract infections (prevalence: 2.45%) followed up by pneumonia (0.94%), surgical site infections (0.77%) and skin/soft tissue infections (0.71%). The three most frequently isolated micro-organisms were Escherichia Coli, Staphylococcus aureus and Pseudomonas aeruginosa. The decrease in the prevalence of infected patients from 2001 to 2006 was estimated to 16%, more important than the one observed among all patients and suggesting an impact of infection control programs in this population. However, NI prevalence remains significant in rehabilitation care and requires specific studies and programs in this area.

Mots clés / Key words
Texte Infection nosocomiale, enquête de prévalence, personnes âgées, surveillance, France / Cross infection, point prevalence survey, elderly, surveillance, France



Prévalence des infections dans les Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes : analyse régionale, Enquête Priam, France, 2006-2007
Prevalence of infections in French Nursing Homes: analysis by region, PRIAM survey, France, 2006-2007
Kathleen Chami (arc3.orig@cfx.aphp.fr)1,2,3,4, Gaëtan Gavazzi1,5, Benoît de Wazières1,6, Benoist Lejeune1,7, François Piette1,8, Claire Lietard9, Christian Mouala1,8, Monique Rothan Tondeur1,2,3,4
1/ Observatoire du risque infectieux en gériatrie, Ivry-sur-Seine, France 2/ Université Pierre et Marie Curie, Paris 6, France 3/ Unité mixte de recherche S 707 "Epidémiologie, Systèmes d’information, Modélisation", Paris, France 4/ École des hautes études en santé publique (EHESP), Rennes, France 5/ Hôpital Michallon, Centre hospitalier universitaire de Grenoble, France 6/ Service de médecine interne gériatrique, Centre hospitalier universitaire de Nîmes, France 7/ Département de santé publique, Unité d’hygiène, Centre hospitalier universitaire de Brest, France 8/ Assistance publique-Hôpitaux de Paris, Service de médecine interne, Hôpital Charles-Foix, Ivry-sur-Seine, France 9/ Université européenne de Bretagne ; Faculté de médecine, Brest, France

Résumé
Introduction – Une enquête nationale de prévalence des infections a été réalisée en France en 2006-2007 par l’Observatoire du risque infectieux en gériatrie (Orig). Notre objectif était d’estimer les taux de prévalence toutes infections confondues et le taux des infections respiratoires hautes et basses, par région et par phase d’étude.
Méthodes – Il s’agissait d’une enquête nationale, transversale, périodique, sur un mois donné, descriptive, incluant tout résident de 65 ans et plus présent dans l’établissement participant. Les infections prises en compte étaient classées en cas confirmés (définitions de Mac Geer) et cas probables (définitions de l’Orig).
Résultats – 44 870 résidents dans 577 établissements ont été inclus. L’âge moyen était de 86 ans [IC 95 % 78-92], le ratio femme/homme de 3, et 49 % des résidents étaient dépendants (GIR 1 ou 2). Le taux de prévalence global des infections était de 11,2 % [IC 95 % 10,9-11,5]. Les taux de prévalence des infections toutes confondues variaient de 4,4 % [IC 95 % 1,2-7,6] à 16,6 % [IC 95 % 13,9-19,3] selon les régions (p<0,0001).
Conclusion – Compte tenu de la littérature, l’étude a mis en évidence un taux de prévalence élevé. Cependant, il est fort probable que ce taux soit considérablement sous-estimé.
 
Abstract
Introduction – A national prevalence survey has been conducted in France by the Geriatric Infection Risk Monitoring Organization (ORIG). It aimed to determine the prevalence of all types of infections and the prevalence of upper and lower respiratory tract infections, by region and by survey period.
Methods – We conducted a nationwide cross-sectional survey in 5 waves, each lasting 1 month between 2006 and 2007 among residents in French nursing homes, aged 65 years and older. Cases of infections were classified as "confirmed" (criteria for infection listed by Mac Geer) and as "likely" (criteria for infection listed by the working team of ORIG).
Results – At baseline, 44,870 residents in 577 volunteer facilities, were enrolled. The mean age was 86 [CI 95% 78-92], women/men ratio: 3 and 49% of the residents were dependant (GIR 1 or 2). The overall prevalence rate was 11.2% (CI 95% 10.9-11.5). The prevalence rate of infections varied between 4.4% (CI 95% 1.2-7.6) and 16.6% (CI 95% 13.9-19.3) depending on regions (p<.0001).
Conclusion – According to the literature, the study highlighted a high prevalence rate of infections. However, the true prevalence may have been substantially underestimated.

Mots clés / Key words
Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), infections, épidémiologie, personne âgée, enquête transversale, prévalence / Nursing homes, infections, epidemiology, aged, cross-sectional study, prevalence



Prévalence et caractéristiques des patients traités par antifongiques dans les établissements de santé, France, 2006
Prevalence and characteristics of patients treated by antifungal agents in healthcare facilities, France, 2006
Aurélie Fischer, Sylvie Maugat, Jean-Michel Thiolet, Bruno Coignard (b.coignard@invs.sante.fr) pour le groupe de travail Raisin ENP 2006
Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France

Résumé
La consommation hospitalière d’antifongiques (AF) en France est peu connue. En 2001 et 2006, deux enquêtes nationales de prévalence (ENP) des infections nosocomiales (IN) ont documenté les prescriptions d’antiinfectieux (AI) dont les AF. Elles recueillaient de manière standardisée les caractéristiques des établissements de santé (ES), des services et des patients, les traitements AI systémiques et leur indication (IN, infection communautaire, prophylaxie). En 2006, 2 337 ES ont participé incluant 358 353 patients dont 2 766 (0,77 %) recevaient un traitement AF pour un total de 2 850 molécules. Par spécialité, la prévalence des patients sous AF (PPAF) était la plus élevée en hématologie (18,8 %) et en réanimation (6,2 %). Les quatre molécules AF les plus prescrites étaient le fluconazole (60 %), l’amphotéricine B (19 %), le voriconazole (7 %) et la caspofungine (5 %). Comparés à l’ensemble des patients enquêtés, les patients traités par AF étaient plus souvent des hommes (52,8 % vs 43,6 %), immunodéprimés (46,5 % vs 9,5 %), avec un score de Mac Cabe de 2 (30 % vs 7,9 %) ou un dispositif invasif (63,4 % vs 24 %). Dans les 1 351 ES ayant participé aux deux enquêtes, la PPAF, toutes indications confondues, est restée stable de 2001 à 2006 (0,85 % vs 0,86 %). La PPAF restait faible en France en 2006, mais devrait faire l’objet d’études prospectives pour mieux la caractériser.
 
Abstract
Hospital consumption of antifungal agents (AFAs) in France is little-known. In 2001 and 2006, two national prevalence surveys on nosocomial infections (NI) documented anti-infective prescriptions, including AFAs. Characteristics of healthcare facilities (HCFs), services and patients, and anti-infective systemic therapies and their indication (NI, community infection, prophylaxis) were collected in a standardized way. In 2006, 2,337 HCFs participated in the survey, including 358,353 patients, out of whom 2,766 (0.77%) undergone an AFAs treatment, totalizing 2,850 molecules. The prevalence of patients undergoing an AFA (PPAF) by specialty was the highest in hematology (18.8%) and intensive care (6.2%). The four AFAs molecules the most prescribed were fluconazole (60%), amphotericin B (19%), voriconazole (7%) and caspofungin (5%). Among all the patients surveyed, patients undergoing an AFA were more often men (52.8% vs 43.6%), immunocompromised (46.5% vs 9.5%), with a 2 Mac Cabe score (30% vs 7.9%) or an invasive device (63.4% vs 24%). In the 1,351 HCFs participating in both surveys, the PPAF for all indications remained stable from 2001 to 2006 (0.85% vs 0.86%). The PPAF remains low in France in 2006 but should be prospective studies to better characterize.

Mots clés / Key words
Antifongique, données hospitalières, prévalence, France / Antifungal, hospital departments statistics and numerical data, prevalence, France




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Mise en ligne le 25 août 2009
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